jeudi 22 mai 2014

La malédiction de l'étudiante en cinéma

Personne ne m'avait prévenu que cela pouvait arriver. Je n'aurais jamais osé imaginé que cela puisse autant changer ma vie. Plus jamais je ne serais capable de regarder un film de la même façon, et je ne vous parle même pas des séries.

Plus qu'une nouvelle vision, c'est une malédiction. Celle qui vous pousse à regarder votre écran avec un regard plus perçant, plus pointu, plus... Froid, diraient certains. Un regard qui vous incite à analyser chaque parcelle d'image, de musique ou de son.

Tiens, tel passage est construit de manière à augmenter l’emphase sur tel personnage. Tiens, la musique de cette partie s'inscrit dans une vision antagoniste de l'histoire. Tiens, le montage de cette séquence implique une mise en abyme. Tiens, l'importance donné à ce détail implique qu'il n'est pas anodin qu'on nous le laisse à penser...

Oui, c'est comme ça... Tout le temps, à chaque seconde. Et plus ça va, plus ça empire. Les films que j'ai vu des centaines de fois prennent une autre dimension. Les scènes mythiques apparaissent avec toute la puissance de leur mise en scène.

Et vous savez quoi? Le pire dans toute cette histoire... C'est que j'aime ça! Oh oui, j'aime ça!

Certes, il me faut me concentrer pour ne pas penser "Tiens, les violons de cette scène sont précisément choisis pour augmenter la tristesse de la mort de ce personnage" afin d'en apprécier pleinement toute l'émotion.

Et parfois, je me dois admettre qu'il me faut faire attention à ne pas expliquer à mon voisin en plein milieu d'une salle de ciné "Tu vois ça, c'est un parfait exemple de teasing impliquant, à coup sur, une découverte d'importance dans les secondes qui suivent" ou encore "La séquence de run and gun a de quoi me vous mettre à la tête l'envers" sans oublier le très classique "Nous entrons dans un flash forward (ce qui marche aussi avec flash back!)"

Mais à bien y réfléchir, ces légers inconvénients ne sont rien, absolument rien, à côté de la magie qu'apporte cette appréciation de l'envers du décor. Il n'y a plus de mauvais film ou bon film, tout film est digne d'une appréciation de cet ordre. Certes, la spectratrice lambda qui demeure en moi a des préférences, mais... Mais la "professionnelle" en audiovisuel arrive à apprécier le moindre film. Toute image est digne d'un regard analytique!

Et je dois admettre que je me régale de ce qui est devenu pour moi un jeu, en particulier sur les films ou les séries que j'ai vu des dizaines de fois et dont je connais l'histoire sur le bout des doigts.

Et je me disais qu'il serait peut être amusant de vous faire profiter de ces analyses et de ces réflexions, à partir de séquences tirées de films ou de séries... Et peut être pourquoi pas Doctor Who... (Oui, je suis désolée, je ne pouvais pas m'en empêcher....) 

mardi 13 mai 2014

Chameleon Circuit... Le groupe qui fait rimer Docteur et mélodies!

...Ok, autant pour moi, le jeu de mot tombe à l'eau... Ou alors... Ou alors... On a enfin trouvé la vraie raison pour River d'avoir changé de prénom... River/Docteur, là, ça marche!

Oh my, je m'égare déjà, essayons de se remettre sur les rails! 

Et en musique s'il vous plait!'



Ce groupe qui puise son inspiration directement dans l'univers de Doctor Who a vu le jour en 2008. En 2009 sort son premier album, pourtant le nom du groupe. Déjà s'en dégage un mélange de styles, capable de plaire à tous les goûts whoviens de par le monde. Des balades douces et mélancoliques ou chansons pop rock vives et emportées qui vous donnent envie de courir (An awful lot of running) : l'hymne de tout compagnon potentiel, ce qui techniquement, dans l'infini des univers possibles, est une probabilité non négligeable pour tout whovien digne de ce nom. 

N'oublions pas la récapitulation comique du dernier épisode de la saison 4 (Journey's end, qui comporte pourtant son lot de larmes) leur musique apporte un regard nouveau à des thèmes que tout bon whovien connait déjà, thèmes musicaux ou thèmes diégétiques maintes fois discutés.

Ou encore le dilemme intérieur du Docteur est traité avec sensibilité dans Shipwrecked.

La complexité de sa relation avec Davros, créateur des Daleks, ainsi que leur confrontation et leur sentiments confus de ressemblance sont exprimés dans Exterminate Regenerate.

Les attentes et déceptions d'un chien de métal dans K9's laments parviennent à mettre les larmes aux yeux et il est une phrase dont j'aimerais faire mon hymne : I could conquer the world if I could conquer myself. Plus facile à dire qu'à faire, c'est évident.

Chaque chanson apporte une nouvelle couleur à la vision d'un monde aussi vaste que celui de cette série. Accompagné de sonorités et de sensations différentes, elles éclairent le monde et les whoviens sur la complexité d'un univers qui s'est construit sur plus de 50 ans maintenant et qui a éclairé des dizaines de générations sur les beautés des voyages spatio-temporels et la probabilité de rendre l'impossible possible.


Cependant, si le premier opus est déjà d'une grande qualité musicale et sais tirer le meilleurs de la série, le second est définitivement un petit bijou de whovianitude.

Still got legs marque la prise d'envol de Chameleon Circuit avec un album davantage construit, aux sonorités encore plus variées et parfaitement adaptées au sujet traité. 

Je pense tout particulièrement à Nightmares, dont le thème a de quoi retourner plus d'un whovien, s'entoure d'une musique à tendance métal qui convient parfaitement à la violence psychologique qui assaille le Docteur, sentant sa fin venir.

Bien que cela soit très tentant, prendre chaque chanson de cet album est une gageure qui demande plus d'un article. C'est pour ça que je pense qu'il serait peut être bon d'en reparler plus avant dans un prochaine post.

Cependant, si il est possible de vous donner l'eau à la bouche avec un ou deux titres de ce groupe, mentionnons très simplement Mr Pond, où toute la douleur d'un homme amoureux devant la relation impossible de sa fiancée avec un extraterrestre. Une chanson que je rêverais de voir interprétée par, justement, l'interprète de Mr Pond, Arthur Darvill, qui possède un très joli brin de voix. 

Dernière chanson mentionnée parmi l'étalage d'excellence de cet album, Silence and The end of all things, ou la terreur et la tristesse du Docteur face à la perte apparemment inéluctable, primo, de sa propre existence, et secondo, et c'est surement ce qu'il y a de pire, de la petite fille écossaise aux cheveux roux qui l'a attendu pendant douze ans et qui, à présent, ne l'attendra plus...

En tout cas, Yeles, oui, je m'en souviens très bien et merci de m'avoir mit dans les oreilles cette nuée de musique qui fait à présent partie intégrante de ma playlist journalière! 





lundi 12 mai 2014

Joyeux anniversaire à notre bella Donna!

En ce 12 mai, une grande dame de la sage gagne une nouvelle année de sagesse et de drôlerie. 
Notre chère Catherine Tate, pleine de piquant et d'énergie est à l'honneur en ce jour. 

Cette femme est un feu d’artifice à la crinière aussi flamboyante que son caractère. Une tête d'affiche dans le domaine de la comédie, connue pour ses nombreux personnages à l'humour rude nappés d'une tendresse qu'on parvient à découvrir en grattant la surface. Au point qu'il ne m'a pas fallu plus de deux répliques dans Doctor Who pour que la "veuve avant d'être mariée" emporte ma voix! Compagne favorite en quelques secondes, c'est un exploit.

Ne se démontant pas face à cet homme dans sa boite, le Docteur se retrouvera face à un challenge de poids. Elle n'a pas la langue dans sa poche, pas plus que sa main, qu'elle n'hésite pas à envoyer à de nombreuses reprises dans la face de notre Seigneur du Temps préféré. 
Donna ne prend pas son envol avec le Docteur à la fin de cet épisode de Noel d’anthologie et c'est une légère déception. Je la voyais parfaitement l'accompagner et lui remettre les esprits à l'endroit après la perte de Rose. Elle me semblait le remède parfait à la douleur qui ne disparaîtra vraiment jamais.

Cependant, un an plus tard(is), Donna revient dans la vie du Docteur et c'est le bonheur. Elle n'a rien perdu de son énergie et de son franc parlé. Une vraie pile électrique qui n'a pas peur de clouer le bec à Docteur autant que de le réconforter par des câlins. Elle est la gentille femme qui soutient Miss Evangelista dans la bibliothèque. Elle devient la femme la plus importante de l'univers et les oods chantent son nom pour sa bonté et son sacrifice.
Donna est un monument série qui séduit par sa force de caractère, sa volonté sans faille et son courage. Le Docteur Donna restera pour toujours dans les mémoires des whoviens et à ce jour, Donna demeure ma compagne préférée pour son caractère bien trempé mais aussi et surtout pour le duo parfaitement dosé avec le Docteur alias David Tennant. Leur complicité transparaît dans chacune de leur répliques, ils se connaissent et ça se voit. Leur amitié est basée sur une franche camaraderie sans non-dits, sans sous-entendus compliqués. Un frère et une sœur que l'univers décide finalement de séparé, non sans les remettre une dernière fois sur le même chemin le jour des adieux du dixième Docteur.

La complicité émanant du duo Tennant/Tate n'est pas seulement une apparence due à leur personnages whoviens. Leurs rencontres hors whonivers confirment leur union artistique. Dans la parodie Nan's Christmas carol ou sur scène dans Much ado about nothing, ils prouvent une fois de plus que leur répliques se complètent parfaitement, que ce soit dans l'humour ou avec les mots de Shakespeare himself!

Catherine Tate, l'un des monstres de la comédie britannique, une femme au tempérament de feu, une pile électrique à potentiel infini! 

Chère Catherine, joyeux anniversaire! 


mardi 6 mai 2014

Surprise sur glace : Holiday on Ice 2014

Dimanche dernier, un air de surprise flottait. Il semblait bien que mon parrain chercherait gentiment à nous mener en bateau à bord depuis que nous étions montées en voiture... 

Cependant, comme je le connais bien, au cœur de cette vague de mystères et de non-dits, une petite séance de recherches m'a permis d'avoir une frêle idée de ce que pouvait être cette surprise.

En route pour Amnéville, cela se révéla être la vérité! Il nous offrait Holiday on Ice sur un plateau!

Loin de ne pas me douter de ses goûts en matière de spectacles, la probabilité m'avait bien évidement effleuré. Il n'en demeure pas moins que le plaisir était à la hauteur de ces deux heures merveilleuses.

En présence de monstres du patinage français, Philippe Candeloro, Surya Bonaly, Sarah Abitbol et Stéphane Bernadis, la glace s'est mise à étinceler de mille feux, la foule emportée par le bagout bien connu de Mr Candeloro. En deux secondes, il parvient à mettre les gens dans sa poche, à les emporter exactement là où il désire les emporter, dans ce monde de vitesse, de glisse et de saut, de paillettes et de joie. 

Voir, en chair et en patins, ces champions multi-médaillés virevolter au son de musiques toutes plus entraînantes les unes que les autres fut une expérience que je ne suis pas prête d'oublier.

Cette grande messe de la glisse (Alleluia, un des tableaux de cette année ne me fera pas mentir!), qui a fêté ses 70 ans en 2013, parvient toujours a réussir l'exploit de rassembler un public multi-générationnel aux yeux brillants d'admiration, de joie, de peur parfois (les portés de couple Abitbol/Bernadis a vraiment de quoi vous donner les frissons)... Mais toujours dans une bonne humeur communicative. 

La grande beauté de ce spectacle en particulier est du à la sensation de revivre des images d'enfance, ces souvenirs de la gamine que j'étais, assise devant sa télévision à trembler devant ces mêmes portés, ou qui se laissait emporter par le jeu d'épée du D'Artagnan de Candel, ou le saut incroyable dont Surya était la seule femme était à assurer la maîtrise à cette époque. Elle nous en a d'ailleurs fait l'honneur, à deux reprises! Tout comme Candeloro... Et un autre patineur!

Oui, parce qu'il serait pleinement injuste d'oublier les autres talents présents sous les projecteurs, ces patineurs de haut rang, champions eux aussi, aux sauts tous plus impressionnants les uns que les autres et aux portés terrifiants... L'équilibre parfait pour faire passer deux heures inoubliables. 

Et la troupe! Ah la troupe, ces patineurs qui vous émerveillent dans leurs tenues étincelantes, pleines de plumes, de dentelles et de lumières, qui vous emportent dans un tourbillon d'images plus belles les unes que les autres. Ces tableaux de groupe, synchronisés au millimètre, donnant l'impression de la présence d'une seule entité se mouvant en rythme... Et ce visuel vibrant de la troupe an grand complet tourbillonnant comme un seul homme, les petites dernières tentant d'attraper les bras de cette créature linéaire improbable, uniquement destinée à vivre éphémèrement sur la glace.

Il y en a décidément pour tous les goûts, des tableaux pour tous. Certains m'ont plus touchés que d'autres c'est évident. C'est toujours ainsi. Ceux qui vous restent en tête des années même après... La partie d'échec jouée, entre autre, par le couple Abitbol/Bernandis, la rencontre du feu et de la glace sur la musique du film Gladiator, un zoo déjanté et ses animaux glissants comme des pros, j'en passe et des meilleurs! Des souvenirs gravés pour toujours! 

Et encore... Cela n'est qu'une rétrospective de ces dix dernières années... Holiday on Ice représente encore bien plus que ça, c'est toute une partie de ma enfance que je n'oublierai jamais. Ces heures impatientes à attendre le départ pour la patinoire, ces places, à juste quelques centimètres de la glace, ces artistes arrivant à une vitesse folle, le partage avec le public... Le cœur battant à cent à l'heure.

Le patinage artistique a toujours été un sport qu'on ne manquait pas à la télé. Pouvoir en profiter en live, c'était tout simplement magique! Et ça l'est toujours, et plus que jamais, face à ces visages, ravis, de ces noms qui ont fait les beaux jours du sport français. 

En écho avec cette sensation qui me revient toujours à chaque nouveau spectacle sur glace, le tableau des souvenirs des quatre têtes d'affiche me revient comme un boomerang. Les réminiscences de leur jeunesse sur patins, de leur rencontre alors qu'ils n'étaient que des gamins, de cette énergie et cette envie de gagner qui les habitaient déjà à cette époque... Ce passage fut un moment exceptionnel. 


La fin, comme toujours, s'est suivie d'une envolée d'applaudissements donnant la sensation qu'ils ne s'arrêteraient jamais. Tous ces visages souriants, heureux d'avoir apporté du bonheur aux gens. Et toujours, dans ces claquements de mains, l'envie de ne pas laisser partir ces sportifs, ces artistes... En tout cas pas sans avoir eu l'impression de leur avoir exprimé une minuscule partie de la joie qu'ils ont pu nous procurer.





Merci infiniment, mon cher Parrain, pour cette inoubliable journée! 

lundi 5 mai 2014

Caramel : 18 ans de bonheur

C'est vrai, cet article n'a rien de culturel. Pas de films, pas de séries, pas de musique. Mais surement l'une des plus belles rencontres de ma vie. Je ne pouvais laisser passer cette journée sans avoir une pensée pour mon petit amour qui a partagé avec tant de bonheur et de douceur ma vie pendant 18 belles années.



Il y a de ça 22 ans aujourd'hui, le 5 mai 1992, ce petit bout de chou, adorable voyou, voyait le jour, pour entrer dans vie 2 mois et demi plus tard, le 13 juillet 1992. 

Jamais je n'oublierai cette adorable boule de poil minuscule blottie dans le porte magazine. J'ai grandi avec lui, il a été mon confident d'adolescence, mon bébé, mon petit coquin de chat...

Il apporté douceur, tendresse durant 18 années. Ses moments de jeux déjantés, ses courses folles dans le couloir, cette fois où je lui ai mis un robe (pour ma défense, j'avais seulement 9 ans) et les heures qu'il a passé près de moi alors que les oreillons me faisaient souffrir. Sa façon de me faire comprendre qu'il était temps d'arrêter de réviser en posant sa patte sur mes feuilles de cours, sa manie de vouloir nous voir assis près de lui alors qu'il avait des croquettes à volonté, son refus catégorique de passer la nuit dans mon lit parce que j'avais failli l'écraser quand il était encore bébé (pas ma faute, je bouge trop que je dors), sa manière de m'accueillir avec enthousiasme quand je rentrais à la maison avec un quart d'heure de douce folie, sa façon de miauler doucement en passant sa tête dans le couloir pour dire bonne nuit...  Tant de moments gravés pour toujours et à jamais. 


Il m'est impossible de retracer chacun de ses instants partagés avec lui, sa présence dans la joie comme dans la tristesse, ses manières d'agir et de réagir, tout simplement en adéquations avec ce que je pensais. 

Cela fait bientôt 4 longues années qu'il nous a quitté. Je sais que je ne le devrais pas, mais je fais de mon mieux pour ne pas me remémorer ces derniers instants, les semaines avant son envol pour la paradis des chats, je sentais bien qu'il n'était pas au meilleur de sa forme, je n'en dormait plus... Et le chagrin que j'ai ressenti à ce moment-là, lorsqu'il a fallu lui dire adieux,  revient en force à chaque fois... Je n'ai pas eu la force de le voir partir... Ou plutôt, je refusais d'accepter de le laisser me quitter pour toujours... Alors, je me concentre sur ces moments de complicité partagés, des innombrables instants partagés, ils demeureront parmi les plus beaux de ma vie... 

Mon petit bébé, mon Caramel adoré, tu resteras dans mon cœur pour l'éternité!


Je t'aime!


vendredi 2 mai 2014

La trilogie Cornetto : Vous aimez les glaces? Vous allez être servis!

Un Cornetto, rien de mieux pour supporter une attaque de zombies! 

Un Cornetto, l'idéal pour s'intégrer comme nouveau policier dans une petite ville de la campagne anglaise! 

Un Cornetto, pour faire face à la fin du monde, votre dernier rempart!

Quoi? Mais, qu'est-ce qu'elle raconte, celle-là? Elle a perdu la tête, elle a péter un fusible...
C'est bien possible!

Parce que la trilogie totalement déjantée d'Edgar Wright a de quoi vous mettre la tête sans dessus-dessous!

Déjà, parce qu'au final, aucun des trois films n'a de réel rapport avec les autres, si ce n'est le casting, le réalisateur/scénariste et... Les Cornettos!

Finalement, le terme Trilogie se rapporte uniquement au fait que les glaces apparaissent au moins une fois dans chacun des films, c'est l'unique et réel point commun.

Parce que, sinon, en ce qui concerne les histoires ou mêmes les titres, pour trouver un lien, vous pouvez aller vous rhabiller!

Shaun of the dead (2004)

Hot Fuzz (2007)

 The world's end (2013)








Mais trêve de discussion glacière! 

Tout cela peut vous sembler parfaitement farfelu au premier abord... D'accord, au deuxième aussi... On dépasse même facilement le troisième degré... Mais si nous décidons de piocher plus loin (à coup de pelle?), il y a de quoi s'étonner de la finesse de l'écriture (Finesse... My, le terme lui-même est un paradoxe...) et sa subtilité. La précision des scénario, la construction des scènes calculées au millimètre, des gags précis toutes les minutes!




Il est évident que les trois films maîtrisent parfaitement les sujets qu'ils osent tourner en dérision. Et quand la comédie permet de caresser dans le sens du poil des genres aussi variés que les les films d'horreur, policiers ou de science-fiction, on parvient à attendre des sommets de drôlerie saupoudré d'émotion et d'un hymne à l'amitié, force qui dépasse toutes les crasses que le destin peut vous mettre dans les pattes. De quoi vous faire passer du rire aux larmes... Larmes de rire et larmes d'émotion pures, qui viennent vous frapper quand vous l'attendez le moins... 



Ces films portent en eux la beauté d'un bijou qui pourrait apparaître comme étant du toc au premier regard... Et qui se révèle être un pur joyau. Oh oui, ces films sont de vraies pépites, pleines d'une tendresse et d'une réflexion profonde sur ce qui compte réellement dans la vie. 




Excusez moi, je tombe dans le sentimentalisme... Mais c'est tellement vrai.

Enrobées d'un belle couche de comique, parfois un peu gras, ces trois douceurs coquasses, vrais monuments de la comédie britanniques, finissent par faire digérer des ressentis que nous avons tous en nous : reconnaître l'amour sous toutes ses formes, pour sa mère, son beau-père, pour son coéquipiers, pour sa bande d'amis. Ou encore aide à admettre que les parents n'ont pas toujours raison. Et surtout, surtout, que la perfection n'est en fin de compte qu'une illusion. La désirer plus que tout mène à perdre précisément ce que nous désirons le plus, que ce soit l'amour ou un le prix rêvé pour son magnifique village sans ombrage. L'équilibre parfait n'existe pas et il fait le monde tel qu'il est. La perfection ne se trouve que les yeux de celui qui la perçoit en tant que telle, par exemple, dans une amitié, aussi zombiesque ait-elle pu devenir. 
Ces films sont un hymne à la tolérance et nous rappellent de ne pas renier qui nous sommes réellement. 

Portés par un duo d'ami champion du rire, Simon Pegg et Nick Frost, ces films regroupent un casting d'une telle qualité... Comme si (presque) tous les plus grands noms du cinéma outre-Manche avaient décidé de se donner rendez-vous pour apporter leur pierre (attention à la chute) à cet édifice aux fondations bien ancrées.

Oui, je ne peux plus me cacher. J'adore cette trilogie. Je l'avoue. Je ne remercierai jamais assez mon amie Mina de m'avoir parlé de cette lutte acharnée d'un homme contre les zombies, genre qui n'est pas du tout à mon goût... Normalement...

C'est pourquoi chacun des films obtiendra une présentation en bonne et due forme ainsi qu'une réflexion sur la notion de genre et de parodie. Cependant, ce point de vue réfléchit n’empêchera pas de repasser en revu les meilleurs moments (ça, ça va être dur! Tout est tellement bon!), les répliques plus que cultes... Bref... Les amis, je vous le dis, vous n'avez pas fini de manger des glaces!