mardi 13 mai 2014

Chameleon Circuit... Le groupe qui fait rimer Docteur et mélodies!

...Ok, autant pour moi, le jeu de mot tombe à l'eau... Ou alors... Ou alors... On a enfin trouvé la vraie raison pour River d'avoir changé de prénom... River/Docteur, là, ça marche!

Oh my, je m'égare déjà, essayons de se remettre sur les rails! 

Et en musique s'il vous plait!'



Ce groupe qui puise son inspiration directement dans l'univers de Doctor Who a vu le jour en 2008. En 2009 sort son premier album, pourtant le nom du groupe. Déjà s'en dégage un mélange de styles, capable de plaire à tous les goûts whoviens de par le monde. Des balades douces et mélancoliques ou chansons pop rock vives et emportées qui vous donnent envie de courir (An awful lot of running) : l'hymne de tout compagnon potentiel, ce qui techniquement, dans l'infini des univers possibles, est une probabilité non négligeable pour tout whovien digne de ce nom. 

N'oublions pas la récapitulation comique du dernier épisode de la saison 4 (Journey's end, qui comporte pourtant son lot de larmes) leur musique apporte un regard nouveau à des thèmes que tout bon whovien connait déjà, thèmes musicaux ou thèmes diégétiques maintes fois discutés.

Ou encore le dilemme intérieur du Docteur est traité avec sensibilité dans Shipwrecked.

La complexité de sa relation avec Davros, créateur des Daleks, ainsi que leur confrontation et leur sentiments confus de ressemblance sont exprimés dans Exterminate Regenerate.

Les attentes et déceptions d'un chien de métal dans K9's laments parviennent à mettre les larmes aux yeux et il est une phrase dont j'aimerais faire mon hymne : I could conquer the world if I could conquer myself. Plus facile à dire qu'à faire, c'est évident.

Chaque chanson apporte une nouvelle couleur à la vision d'un monde aussi vaste que celui de cette série. Accompagné de sonorités et de sensations différentes, elles éclairent le monde et les whoviens sur la complexité d'un univers qui s'est construit sur plus de 50 ans maintenant et qui a éclairé des dizaines de générations sur les beautés des voyages spatio-temporels et la probabilité de rendre l'impossible possible.


Cependant, si le premier opus est déjà d'une grande qualité musicale et sais tirer le meilleurs de la série, le second est définitivement un petit bijou de whovianitude.

Still got legs marque la prise d'envol de Chameleon Circuit avec un album davantage construit, aux sonorités encore plus variées et parfaitement adaptées au sujet traité. 

Je pense tout particulièrement à Nightmares, dont le thème a de quoi retourner plus d'un whovien, s'entoure d'une musique à tendance métal qui convient parfaitement à la violence psychologique qui assaille le Docteur, sentant sa fin venir.

Bien que cela soit très tentant, prendre chaque chanson de cet album est une gageure qui demande plus d'un article. C'est pour ça que je pense qu'il serait peut être bon d'en reparler plus avant dans un prochaine post.

Cependant, si il est possible de vous donner l'eau à la bouche avec un ou deux titres de ce groupe, mentionnons très simplement Mr Pond, où toute la douleur d'un homme amoureux devant la relation impossible de sa fiancée avec un extraterrestre. Une chanson que je rêverais de voir interprétée par, justement, l'interprète de Mr Pond, Arthur Darvill, qui possède un très joli brin de voix. 

Dernière chanson mentionnée parmi l'étalage d'excellence de cet album, Silence and The end of all things, ou la terreur et la tristesse du Docteur face à la perte apparemment inéluctable, primo, de sa propre existence, et secondo, et c'est surement ce qu'il y a de pire, de la petite fille écossaise aux cheveux roux qui l'a attendu pendant douze ans et qui, à présent, ne l'attendra plus...

En tout cas, Yeles, oui, je m'en souviens très bien et merci de m'avoir mit dans les oreilles cette nuée de musique qui fait à présent partie intégrante de ma playlist journalière! 





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