mercredi 30 avril 2014

Gregory Lemarchal : la voix d'un ange est éternelle

Il y a de ça 7 ans, jour pour jour, j'allumais les infos sur TF1 après avoir passé un après-midi avec un horrible mal de tête. Et la première image me transperce en plein cœur. Un visage que je connaissais sans vraiment l'avoir regardé durant des années prends soudain toute sa signification. C'est vraiment terrible quand j'y repense. 

Je n'entends même pas ce que la voix dit à son sujet. Je sais ce que cela signifie. L'une des plus belles voix de la chanson française nous a quitté. Et un jeune garçon adorable aussi. Je sais aussi, et c'est encore plus dure à supporter, que cela signifie que la maladie a gagné.

Car ce jeune homme plein de vie à la voix angélique est malade depuis sa naissance, son corps agressé par la mucoviscidose. Son nom : Gregory Lemarchal. 



Le gagnant de la quatrième édition de la Star Academy en 2004 avait su toucher le public par sa voix pure et puissante et son caractère enjoué et plein de fraîcheur. Apprendre que ce garçon si aimable et souriant est atteint d'un mal aussi dur est un choc. Une maladie qui s'attaque aux poumons, qui coupe le souffle, comment peut-elle permettre à une voix si pure, claire et forte de sortir d'un visage aussi souriant et expressif?

Gregory parvient en un clin d’œil à conquérir le cœur des spectateurs. Il prouve, primes après primes qu'il mérite pleinement sa place dans le jeu. Semaines après semaines, il demeure le favori, son travail, sa volonté et sa joie de vivre faisant oublier à quel point le mal dont il souffre est sournois.
Cependant, j'admets que toutes ces considérations pour ce chanteur exceptionnel me passent plutôt au-dessus de la tête à ce moment là. Je ne suis pas vraiment attirée par ce genre de programme... Je le regrette aujourd'hui. Le 20 décembre 2004, il remporte la victoire avec plus de 80% des voix. Sa maîtrise vocale est indéniable, la concurrence n'avait apparemment aucune chance. L'émotion qui transparaît dans chacune de ses interprétations ont conquit la France entière! 
Après avoir vu son papa en concert en 2008, je comprends d'où provenait cette voix magique!

Je suis d'un œil distrait sa carrière, ses singles, ses concerts. J'y prête un soudain intérêt lorsque j'apprends que ma maman va aller le voir en concert.

Je pense aujourd'hui qu'apprendre la disparition de Gregory m'a insidieusement rappelé ma maman qui elle aussi, nous avait quitté quelques mois plus tôt.

Et en ce 30 avril, mardi soir comme un autre, j'apprends la triste nouvelle, je ne peux m'empêcher de me sentir touchée en plein cœur. 

Aujourd'hui, 7 années se sont écoulées, mais son souvenir demeure toujours aussi présent en moi. Je continue a écouter ses CDs, regarder ses vidéos. Et c'est un soulagement de voir que l'association qui porte tristement son nom, continue la lutte contre cette maladie insidieuse qui emporte encore si souvent des jeunes gens plein d'avenir comme l'était l'adorable Gregory Lemarchal. Portée par la dévotion sans faille de ses parents, de sa sœur et Karine Ferry, l’association adoucie la vie des patients souffrants de mucoviscidose. Elle permet, en outre, aux personnes atteintes de cette maladie de vivre au mieux avec ce mal, de profiter d'installations hospitalières accueillantes et chaleureuses lors leur nombreux séjour à l’hôpital. 


Gregory attendant une greffe de poumon qui ne vint jamais, la promotion des dons d'organes est également au centre de la lutte qui entoure sa mémoire. 

Et pour finir cet article, je refuse d'être larmoyant, Gregory ne s'étant jamais apitoyé sur son sort, voici probablement l'une de ses plus belles chansons : 



Gregory, la voix d'un ange est éternelle!


lundi 28 avril 2014

Un autre anniversaire marquant : Happy Birthday RTD!

Veuillez m'excuser, je vraiment, vraiment navrée, comment ai-je pu manquer un autre anniversaire aussi marquant que ce lui de notre Russell préféré! Le 27 avril aussi! Vraiment, Shame on me! (Qui est aussi celui du personnage de Rose Tyler! Oui, il lui a donné sa propre date anniversaire, c'est adorable non?)

Joyeux Anniversaire Russell T. Davies!

Le seul et unique! Celui qui, aux côtés et avec le soutient de la grande Julie (Gardner!) a permis à Doctor Who de reprendre vie après 26 ans d'absence (outre le téléfilm de 1996!).


L'empreinte qu'il a indéniablement laissé dans l'Histoire de la série restera éternellement dans les mémoires des fans, cela ne fait aucun doute.

Son écriture tout à la fois pleine d'émotion, d'un humour subtile, parfois piquante et toujours d'une grande rigueur a laissé une trace indélébile.

Je ne compte plus le nombre de fois où, en un mot, une réflexion, une idée simple, une idée de génie, devrais-je dire, il est parvenu à me faire passer du rire aux larmes en une fractions de seconde. 

Il est parvenu à aborder des sujets pointus, parfois subversifs, toujours mémorables. Parvenir à faire réfléchir le monde part le biais d'une série de science-fiction est un challenge qu'il a relevé haut la main à de très nombreuses reprises.

Ce n'est pas pour rien que les RTDiens demeurent si nombreux, quatre ans après son départ de la série, laissant les rênes entre les mains d'un autre excellent scénariste, Steven Moffat.

Je ne suis pas ici pour dire untel est meilleur. Nous sommes face à deux monstres du monde de la scénarisation et tous les deux sont extrêmement talentueux. Les discussions, parfois "sanglantes", entre pro Moffat et pro Russell sont assez nombreuses et je ne désire pas entrer dans le débat. 

Russell et Moffat sont, à n'en pas douter des auteurs de talent, ils ont apporté leur patte à un univers déjà riche avant même qu'ils ne l'abordent. Tous les deux ont grandit avec la série d'origine, ont été bercés par le son du Tardis et leur travail, aussi différent puisse-t-il être, aura frappé de son sceau un programme déjà mythique.

Cependant, si je devais choisir entre les deux, bien que mon cerveau me souffle que cela est impossible, tant ces deux scénaristes sont à la fois différents et liés, mon cœur me poussera inévitablement à choisir Russell, pour l'émotion qu'il a su insuffler à ses années en tant que pilote (indirect) du Tardis. 

Je n'oublie pas qu'il a aussi su enrichir l'univers, lui apportant un autre visage emblématique et une autre atmosphère grâce à la série sœur Torchwood. Des mondes presque parallèles, pour ne pas dire opposés, sauf que des segments parallèles ne sauraient se croiser... Enfin... Comme le slogan du whonivers est : Rien n'est impossible... 


Russell T. Davies! Un nom gravé pour toujours et à jamais dans l'univers infini de Doctor Who!

Alors, Joyeux Anniversaire, cher Russell! 



Bon anniversaire Clara!

Oups, pardon... Bon anniversaire Jenna!

Jenna Coleman alias Clara Oswin Oswald
Jenna Coleman (autrefois nommée Jenna-Louise Coleman, mais il semblerait qu'elle ai perdu un bout en route...) fêtait hier, 27 avril, (Timey Wimey, désolée, je n'étais pas dans le coin) ses 28 ans. 



Cette belle jeune fille pleine de piquant et de peps n'est autre que la compagne actuelle du Docteur, et va le rester le rester avec le nouvel interprète du Seigneur du Temps, joué par Peter Capaldi

Et je dois reconnaître que malgré un accueil assez mitigé de ma part, à la vue des première photos officielles de la belle demoiselle au côté de Matt Smith, cette appréhension s'est vite envolée.

Bien malgré moi, je la trouvais plus "fade" que la compagne précédent, Amy, interprétée par Karen Gillan. Je ne la connaissais pas, ne l'avais jamais vu dans d'autres films ou séries (en fait, c'est faux, mais je ne m'en souvenais pas... Que ceux qui ont vu Captain America First Avanger lèvent la main!). 

Ce n'était là qu'une impression, bien vite envolée à la vue des premières scènes d'Oswin Oswlad! (Le premier écho de Clara présenté au spectateur...)

Après coup, je pense qu'il s'agissait, je dois l'avoir, qu'un effet de la chevelure de feu d'Amy. La flamboyance de ses cheveux roux lui apportait immédiatement une touche volcanique que le brun de la nouvelle n'avait pas... Mais comme Lio le dit : Les Brunes comptent pas pour des prunes!

Il n'a pas fallu plus de deux minutes pour voir s'éloigner tous ces a priori. Jenna est apparue tout aussi pétillante, si ce n'est plus, que la petite Amelia qui a grandi. 

J'ai immédiatement était emballée par sa prestation, son franc parlé, sa fraîcheur et une touche de douceur supplémentaire (avis tout personnel). Le fait de pouvoir apprécier les deux jeunes femmes dans un même épisode y fut pour beaucoup, j'en conviens. Mon choix fut instantané. 

La petite Clara, la mystérieuse Clara, l'Impossible Clara est entrée immédiatement dans le top 3 de mes compagnes préférées aux côtés de Donna et Rose (Sarah Jane s'y incrustant en ex æquo). 

Son côté impossible n'y est finalement pas pour grand chose, il s'agit plus de sa personnalité (que chacun de ses échos a su intégrer!). Même si le scénario et la trame majeure de sa première demie saison en tant que compagne officielle se concentre sur cet aspect, ce n'est pas cela qui m'a le plus marqué. Je pense que cela vient du fait que son personnage intègre deux grandes qualités des autres compagnes du top trois cité plus haut, la jeunesse et la fraîcheur de Rose et le franc parlé et la générosité de Donna. 

La Fille Impossible, aux multiples noms, a torturé l'esprit du Docteur durant longtemps, laissant planer au dessus de lui un goût de mystère irrésolu, ce qui a le don de laisser le Docteur dans un état qu'il déteste : l'incompréhension! 

Mon attachement au personnage de Clara va si loin qu'il y a environs 6 mois de ça, j'ai décidé de me lancer dans une nouvelle aventure, le Role Play. Je me suis inscrite sur une forum ayant pour sujet Doctor Who, Supreme Time Crash  et j'ai endossé sans plus réfléchir le rôle Clara. Un challenge plutôt lourd pour une nouvelle venue dans le monde du RP, intégrer le corps d'un personnage de premier rang, dont il a fallu apprendre à  apprécier le caractère afin de pouvoir le retranscrire avec le plus de fidélité possible dans de nouvelles aventures. 

Je ne regrette absolument pas de m'être lancé de défi. M'imprégner de sa nature ne fut pas aussi compliqué que je l'imaginais. Peut-être nous ressemblons nous plus que je ne le pensais... Pour le Docteur, nous n'hésiterions pas à plonger tête baissée dans l'inconnu!

Quoi qu'il en soit, Happy Birthday, dear Jenna, et que tes aventures whoviennes perdurent encore longtemps... Éternellement... Au-delà de l'impossible!



vendredi 25 avril 2014

Torchwood ou la face cachée de Doctor Who

Violence, sujets brûlants et insubordination. Voilà comment il serait possible de résumer Torchwood. Certes, dit comme ça, ça peut sembler plutôt... Spécial... Et ça l'est. La série est aussi éloignée de l'univers de Doctor Who que cela peut être possible...

Ianto Jones, Gwen Cooper, Capitiane Jack Harkness, Toshiko Sato et Owen Harper

Je n'avais jamais rencontré de série aussi subversive et dérangeante, osant aborder des thèmes aussi profonds, sexuellement explicites ou à la limite de la décence morale avec un côté parfois désinvolte, parfois rude, mais toujours avec un fond de douceur parfois très subtile, qui rattrapait la dureté de certains propos. 

La série semble miser sur la devise : pour dénoncer les injustices et les mauvais côtés de l'espèce humaine, montrons les dans leur plus simple appareil. 

Quand je pense que je suis entrée dans le whonivers grâce à elle... J'ai parfois du mal à le réaliser. Le second bébé de Russell T. Davies est à cent millions d'années lumières de l'autre série. 

Il m’apparaît aujourd'hui presque évident que RTD (notre cher Russell!) y a intégré une bonne partie des idées qu'il ne pouvait pas placer dans Doctor Who. Une échappatoire brillamment effectuée, deux mondes opposés et pourtant, fusionnés grâce à la fameuse règle du "Tout est lié!".

Soit... Revenons en arrière, au moment où j'ai plongé sans le savoir dans le whonivers.

C'était en 2008, je m'en rappelle comme si c'était hier. Un passage par hasard sur NRJ 12. Et l'image sanguinolente d'une créature immense en plein milieu d'un hangar.

Aborder la série en plein milieu de la saison 2 n'était pas une idée de génie, mais que faire d'autre. 

Paradoxalement, cet épisode terrible m'a touché par sa tendresse au cœur de la violence. Le monstre n'est pas l'être étrange venu d'ailleurs mais l'être humain fourbe et vénal qui ne pense qu'à faire du profit. Il me rend encore malade lorsque je le revois, pourtant, il demeure un de mes épisodes préférés. 

Par contre, pour ce qui est de l'équipe, je ne connais personne. Il me faut un bon bout de temps pour n’imprégner de chaque caractère très pouillé. Mais comme beaucoup, je tombe presque immédiatement sous le charme du beau capitaine Jack. 

Le lendemain, je met l'épisode suivant. Et le suivant le surlendemain. Je suis piégée. 

Je ne comprends rien à ce qui se passe entre les personnages et n'ai absolument aucune idée qu'il s'agit d'un spin-of de la série Doctor Who, dont le nom m'est encore complètement inconnu... Pour quelques mois encore...

Il n'en demeure pas moins que je parviens à voir (dans le désordre) presque entièrement les deux premières saisons de Torchwood.

Et étrangement, je me pose deux questions qui vont avoir dans quelques temps des réponses dont je n'imaginais pas l'impact futur, à savoir : 

"Qui est ce Docteur dont parle Jack?" et "C'est quoi cette main dans un bocal?"

Pour le reste, je me laisse guider par la série, m'imprègne de son univers parfois glauque, souvent empreint d'une tension sexuelle dont je suis assez étrangère et avec laquelle je me sens plutôt mal à l'aise la plupart du temps dans les autres programmes. Et là sans parler des cachotteries entre collègues, quand ce n'est pas pires. 

J'apprends à aimer (ou aimer détester...) les personnages, aux défauts beaucoup plus scénaristiquement développés que leurs qualités. Gwen trompe un adorable fiancé, Tosh s'entiche d'une extraterrestre aux volontés obscures et Ianto cache sa petite amie cybernétique dans les locaux de Torchwood. Je n'arrive d'ailleurs pas à en trouver à Owen (le docteur Owen Harper) avant le milieu de la saison 2... C'est pour dire... Je ne dis pas que je ne le trouve pas touchant, mais la plupart du temps, il m’apparaît comme exaspérant.  




Le seul que j'arrive à apprécier réellement à cette époque, c'est le capitaine Jack Harkness. Son personnage est à mes yeux le symbolisme de l'amour... Sous toutes ses formes. Il n'est pas parfait, loin de là, mais il me semble de plus en plus, au fil des épisodes, qu'il est impossible de ne pas l'aimer... Pour la simple et bonne raison que lui aime tout le monde. Parfois d'une manière physique, celle qu'on s'attend finalement à voir quand on connait bien le personnage, parfois avec une tendresse qui émane tellement de chaque pore de sa peau qu'il en devient le nounours parfait contre lequel on a envie de se blottir quand on a des problèmes. Le patron de rêve. 



Je ne vous raconte pas le choc quand, quelques mois plus tard, visionnant pour la toute première fois la saison 1 de Doctor Who, je découvre le Capitaine...

Pour revenir au visionnage des deux premières saisons, je dois cependant précisément que certains épisodes me sont passés sous le nez en cette année 2008. Plus précisément les deux derniers épisodes de la saison 1 et trois épisodes de la saison 2, concentrant comme par hasard ceux intégrant une figure emblématique de Doctor Who, Martha Jones, alias la compagne du Docteur durant la saison 3. 


Comme ce post est déjà bien long et que ce qui est dit à propos de la série est finalement bien maigre à côté de ce que j'aimerais encore développer, je pense que nous reviendrons bien vite sur la série. Parler des acteurs, des personnages, les lieux, les épisodes marquants et des liens avec la "série mère" demandera plus d'un autre sujet!

Je finirai juste en mentionnant le fait que Syfy repasse actuellement la saison 1. En un mot, si vous désirez découvrir un peu cette série... 

mardi 22 avril 2014

Harry Potter, partie 1 ou ma découverte de l'univers

Partie 1? Pourquoi partie 1?  Parce que parler d'un tel univers ne souffrirait pas d'un seul post, vous en conviendrez surement.




Par quoi commencer? Là est une question beaucoup plus difficile. Par présenter l'univers en quelques mots. Est-ce vraiment utile que de dire que Harry est un jeune garçon qui découvre qu'il est sorcier et qu'il va devoir faire face, au fil des ans, à des menaces de plus en plus grandes, parce qu'il est... l’Élu! ?

Nous reviendrons forcément sur cet univers, c'est une évidence. Sur ses personnages, leurs relations et leurs évolutions. Mais aussi sur l'auteure de génie, J.K. Rowling... Et sur l'ouverture multimédia qui continue de perdurer même si les aventures du jeune sorcier se sont arrêtées. 

Nous aborderons aussi, c'est obligé, les interactions multiples entre livres et films. L'adaptation est un monde tellement complexe et varié en fonction des œuvres que celui d'Harry Potter demandera beaucoup de temps... D'autant plus qu'il apporte de bien nombreuses spécificités telles que un livre/un films et les changements de réalisateurs et d'équipe en général. 

Que de plaisir en perspective (pour moi et je l'espère, pour vous!)

Ce que je vais dire dans ce premier post traitant de ce monde magique (dans tous les sens du termes!) dans lequel évolue Harry Potter... C'est vous présenter la manière dont il est entrer dans ma vie. 

Cela à remonte à... 13 ans. My, ça ne nous rajeunit pas...





Un jour de décembre. Une bande annonce à la télé, un soir de semaine, durant l'année de terminale. C'est étonnant comme je parviens à me souvenir de ces détails...


Le lendemain, je me rendais seulement compte à quel point j'avais été hors du monde. Harry Potter était déjà un monument de la littérature depuis des années. Moi qui avait tendance à me vanter de lire pas mal, ça tombait plutôt à plat.

Quoi qu'il en soit, les vacances de Noël arrivant, je décidais d'aller voir le film au cinéma, vraiment emballée par la bande annonce. Je dois faire partie des peu nombreuses personnes de mon âge à l'époque à être allée le voir sans avoir lu le livre. 

En y repensant, c'est Harry Potter qui m'a bel et bien ouvert à l'univers de la fantasy. Je lui en serai éternellement reconnaissante! 

Je suis allée voir le film, sans vraiment prendre d'informations sur l'importance de l'impact qu'avait déjà le petit sorcier avait dans l'univers moldu. Mal m'en a prit... En quelque sorte. Mon ciné habituel affiche : séance complète! Première fois que je vois ça.

Bien! Un autre cinéma à quelques pas de là propose une séance lui aussi, quelques minutes plus tard. Très bien, encore des places de libres. Mais dans une salle minuscule, l'une des plus petits que j'ai jamais vu. J'enrage intérieurement, me disant que j'aurais mieux fait de remplacer Harry par le Seigneur des Anneaux, pour qui il restait encore quelques places dans une grande salle. 

Mais c'est ainsi et on ne peut plus changer les choses, nous sommes dans une salle toute petite, avec un écran à peine plus grand qu'une télé géante... Pourtant, quand le générique de début se lance... La magie opère! (sans mauvais je de mot!)

Pendant deux heures et demie, je reste capturée par les aventures du jeune sorcier. Par sa vie rude, par la découverte d'un nouveau monde, par la beauté des créatures... Par TOUT!

Le lendemain, j'en parle avec une amie. Elle me fourni tous les livres sortis à ce jour de la saga. Je les dévorent en quelques jours, commençant par le 2 pour ne pas trahir l'image que j'avais du premier volet tout de suite!

Depuis, je suis bien accrochée. J'ai dévoré les tomes suivant à mesure qu'ils sortaient.



Moi qui ne pleure pas facilement, j'ai décroché des larmes bien violentes au cours de ces milliers de pages, ce sans compter les flots inépuisables à la fin du septième roman. Mais les sourires n'étaient pas non plus exempts, c'est là la grande magie de J.K. nous faire sourire autant que pleurer, faire monter tout un tas d'émotions en quelques centaines de pages!

Le monument de l'histoire culturelle du XXe et XXIe que représente cette saga, les nombreux records qu'elle a dépassé au cours de ces dernières décennies... Harry Potter demeure et demeurera probablement pour de longues années (pour ne pas dire éternellement) un représentant de la jeunesse intemporel. Le représentant du gamin cherchant sa place dans l'univers, devant mener au risque de sa vie (au sens propre comme figuré) des missions qui vont faire de lui l'homme qu'il sera.

Les lecteurs, les spectateurs, on grandit avec lui et apprit à affronter le monde avec lui ou ont revécu une part de leur jeunesse, parfois douloureuse mais aussi inoubliable et précieuse. 

En cela, la baguette du jeune sorcier nous a touché en plein cœur!

samedi 19 avril 2014

Elisabeth Sladen : Our Sarah Jane forever

En ce 19 avril, les whoviens fêtent un bien triste anniversaire. Il a exactement trois ans de cela nous quittait la plus emblématique des compagnes du Docteur, toutes séries confondues.
Elisabeth Sladen
Elisabeth Sladen, alias Sarah Jane Smith, demeure à ce jour la compagne préférée des spectateurs. 

Sarah Jane fut celle qui rencontra le plus de Docteur sous ses différentes incarnations. Elle rencontra le Docteur avec sous sa troisième incarnation alors que celui-ci se présentait sous le nom de John Smith... Les Smith s'envolèrent donc pour des aventures! Et elle le quitta alors qu'il avait déjà adopté nouveau visage... 


Elle rencontra aussi le cinquième Docteur... Ainsi que le 1er et 2ème à retardement...

Par la suite, elle fut à nouveau la complice du Seigneur du Temps dans la nouvelle série, rencontrant le Dixième et le Onzième Docteur.

Elisabeth Sladen occupe une place toute particulière dans le cœur des whoviens du monde entier, aussi bien la nouvelle génération que les plus anciens. Elle fut celle qui replaça la nouvelle série dans la continuité directe de l'ancien programme alors que les premiers épisodes de 2005 se concentraient principalement sur la relation Docteur/Rose (nouvelle compagne du Docteur), laissant plus ou moins de côté le fond historique qui imprégnait la série depuis plus de 40 ans.  

Son retour dans la série lui valu d'intégrer une série à son nom, où, entourée de son fils et de jeunes amis, elle poursuivit son travail de journaliste d'investigation à tendance surnaturelle. 

L'annonce de son décès en avril 2011 frappa de plein fouet la communauté, absolument pas au courant de la maladie qui touchait cette femme pleine d'énergie et de vigueur. 

Bouleversés, les fans lui offrir de nombreux hommages et membres de l'aventure whovienne s'y prêtèrent aussi avec tendresse et émotion. 

Aujourd'hui, après trois ans, l'émotion demeure grande et la tendresse que lui porte le public ne se dément pas. Il ne fait pas de doute qu'Elisabeth Sladen demeurera éternellement une figure majeure de la série et ce dans son intégralité. 

Les aventures de Sarah Jane Smith et de son Docteur n'ont pas finit de faire rêver des milliers d'enfants, grands et petits, à travers le monde! 

Il ne fait aucun doute qu'à travers cette série, cette grande dame de la télévision, cette incarnation intemporelle de la compagne, vivra éternellement!


vendredi 18 avril 2014

Joyeux Anniversaire à notre cher David Tennant

Nous sommes aujourd'hui le 18 Avril, le jour de la saint Parfait... Et il y a de ça 43 ans, en Ecosse, la famille McDonald accueillait leur nouvel enfant, le petit David... Beaucoup plus connu de nos jours sous le nom de David Tennant! 

C'est pourquoi, de tout notre cœur, nous souhaitons à notre acteur préféré le meilleur anniversaire du monde auprès de ceux qu'il aime!

Nous n'oublions pas le petit cadeau fait de nos mains, un petit montage photo bien maladroit (je débute!) mais dans lequel nous avons mit tout notre cœur!


Et comme un cadeau d'anniversaire fait au fans,
 Arte nous offre d'ailleurs une de ses prestations dans
 Espions de Varsovie!



jeudi 17 avril 2014

Espions de Varsovie vendredi 18 avril 2014 à 20h50 sur Arte

Spies of Warsaw


Déjà diffusée en 2013 sur la même chaîne, cette mini-série reviens sur les écrans français le 18 avril à 20h50 ( à savoir... Demain!)  sur Arte. 

Il s'agit d'une co-production franco-britannico-polonaise réalisée par Coky Giedroyc et adaptée de l'oeuvre renommée d'Alan Furst 
Synopsis :

"Nous sommes en 1937, deux ans avant le début de la seconde guerre mondiale, en Pologne. Le colonel Jean-François Mercier, espion français de renom, essaye tant bien que mal et au péril de sa vie de prévenir ses supérieurs et le monde des agissements allemands visant a envahir la Pologne..."


Alors, puisque nous y sommes, autant se lancer dans une petite présentation de ce programme qui fut une de mes découvertes majeures de 2013.

Première diffusion sur BBC 3 en janvier 2013, présente d'une façon assez peu courante les temps précédant la seconde guerre mondiale. 

Elle expose des faits précis et il ne fait aucun doute que la reconstitution historique est à la hauteur du projet. Elle démontre que certains hommes étaient au fait de la préparation d'un événement mondial majeur, que l'armée allemande de l'époque préparait un mouvement d'invasion...

Tournée en majorité en Pologne, l'équipe toute entière s'est ainsi retrouvée plongée dans les lieux mêmes qui ont vu se produire les événements dont traite le programme.

Et bien évidemment, au cœur de toute cette trame d’espionnage et historique se greffe une histoire d'amour, largement compliquée par cette mise en marche inéluctable de l'Histoire. 

Si le scénario mise avant tout sur le côté pesant, la réflexion et une certaine incompréhension des dirigeants des pays mis en cause dans la suite des événements, l'action n'en demeure pas moins à l'ordre du jour avec plusieurs scènes de combats, d'explosions... D'angoisse...

Les héros de cette longue fresque, qui s’étale sur du nombreux mois, sont mis à rude épreuve. 

Sans dévoiler la fin de l'histoire, j'ajouterai juste que le personnage principal, Jean François Mercier, n'hésite pas à mettre en danger sa vie ni à s'éloigner de celle qu'il aime pour le bien de l'humanité. 

Il ne fait aucun doute que si nous sommes ici plongés en pleine fiction, de nombreux hommes courageux ont réellement payé de leur vie ou mis cette vie à contribution pour prévenir le monde de ce qui allait très vite lui tomber dessus et, à défaut, faire en sorte de mettre à l'abri de ce conflit sanglant et terrible de nombreux biens et personnes 

Pour finir, et il est évident que là, je suis de parti pris, je dirais qu'il n'y avait pas de meilleur acteur pour incarner Jean-François Merci que David Tennant. Il apporte au personnage son jeu tout en subtilité, ce côté sombre et généreux à la fois et ses grandes qualités oratoires. 

Je n'en oublie cependant pas le reste du casting, extrêmement bien choisi, qui permet à cette fresque qui traite d'un pan de l'histoire trop peu mis en lumière au profit des années qui le suive. 

Et pour nos lecteurs whoviens, ce téléfilm permet, en plus du fameux 10ème Docteur, de voir au moins deux autres visages bien connus du whonivers, Fenella Woolgar, l'éternelle Agatha Christie de The Unicorn and The Wasp (Doctor Who, Saison 4) ainsi que Burn Gorman, le fameux docteur Owen Harper, membre de Torchwood Cardiff (Torchwood, saisons 1 et 2)

mercredi 16 avril 2014

Keeley Hawes dans la saison 8 de Doctor Who

Certes, l'information n'est plus de toute dernière fraîcheur. Certes, l'annonce a été fait avant même celle de la présence de Ben Miller. Cependant, je ne pouvais passer sous silence le fait que l'excellente actrice Keeley Hawes va elle aussi intégrer le whonivers.


 Keeley Hawes

Cette belle et talentueuse actrice est un atout de poids dans cette nouvelle ère voyant débarquer le tout nouveau Docteur joué par Peter Capaldi. 

Ses rôles marquants dans les séries MI-5 (Spooks en VO) et  Ashes to Ashes (spin-of de la série Life on Mars, avec dans le rôle principal, John Simm) m'ont bluffé.


C'est d'ailleurs dans cette dernière que je l'ai découverte. Incarnant le D.I. Alex Drake,elle se retrouve plongée en 1981 après s'être fait tirer dessus dans les années 2000. Au-delà de l'impossible, qu'elle accepte avec une certaine facilité après avoir étudié le dossier de Sam Tyler (Life on Mars), elle doit tout de même faire face à la confrontation des époques ainsi que celle, encore plus violente, avec son propre passé... Je garde un souvenir très puissant de cette série... Et quelque chose me dit que nous en reparlerons!

Véritable caméléon, je n'ai même pas reconnue Keeley lorsque j'ai commencé MI-5 il y a de ça quelques mois (shame on me, oui, je sais). Cependant, j'ai tout de suite trouvé le personnage de Zoe Reynolds véritablement attachant et plein de volonté, elle demeure un de mes personnages préférés. 

Ses rôles de femmes fortes et déterminés, sachant faire face aux difficultés avec une poigne de fer laisse présager un rôle à la hauteur de ses précédentes aventures télévisuelles. (Il semblerait qu'elle ai aussi endossé le rôle du docteur Julia Ogden dans une version des Enquêtes de Murdock que je ne connais pas encore... Cela entre parfaitement dans le genre de rôles que j'imagine lui correspondre!)

En ce qui concerne cette fameuse saison 8, nous savons déjà que Keeley tiendra le rôle d'un banquier, un personnage sombre et plein de secrets... J'ai envie de dire : Nous n'en attendions pas moins!


mardi 15 avril 2014

Sherlock... Un détective hors du temps!

Ah Sherlock Holmes!

Aborder un tel sujet que celui du personnage intemporel de sir Arthur Conan Doyle est typiquement le genre de défi qu'il me plait de relever. 

L'un des personnages les plus adaptés au cinéma ou la télévision. Une silhouette, des accessoires, des phrases cultes que le monde entier connait : "Élémentaire mon cher Watson!"

Sherlock Holmes a imprégné en profondeur la 

Et lorsque la question : Pensez-vous que Sherlock Holmes a vraiment existé? a été posée à nos chers amis d'outre-Manche, une large majorité a répondu que OUI! le grand détective avait vraiment existé et qu'il avait vécu au 221 b Baker Street à Londres!

Si il ne s'agit pas de la preuve de l'impact de ce personnage au sein de la culturel universelle...

Cependant, il serait bien de ne pas s'égarer face à une telle oeuvre avec une telle influence depuis près de 150 ans.

Je vous propose donc d'appréhender ce sujet extrêmement vaste petit à petit, version par version... En commençant par celle qui m'a récemment le plus marqué, à savoir celle apparue sur la BBC il y a de ça 4 ans...







Sherlock

Sherlock, c'est trois saisons à ce jour, de trois épisodes chacune. 

Cette série est sortie tout droit de l'esprit de deux scénaristes aujourd'hui mondialement reconnus... Steven Moffat,  Egalement connu pour avoir reprit les rênes de Doctor Who en tant que showrunner en 2010 après que Russell T. Davies lui ai offert une régénération, ainsi que Mark Gatiss, lui aussi connu et reconnu de la communauté whovienne pour être un scénariste récurent et pour avoir donné corps au personnage du professeur Lazarus (Doctor Who, saison 3)

Mais assez parlé de Doctor Who, nous sommes avant tout ici pour parler de Sherlock, et bien évidemment de son inséparable comparse, le docteur John Watson. 

Comme vous l'aurez certainement déjà comprit si ce n'était pas déjà le cas avant d'attaquer la lecture de ce post, la série se déroule à notre époque, au XXIème siècle. 

Cependant, et peut-être paradoxalement, il s'agit peut-être à mes yeux de la relecture la plus fidèle de l'oeuvre de Doyle.

Sherlock est un insupportable sociopathe qui ne supporte personne. Il se drogue à coup de patch de nicotine et de résolution d'enquêtes. Un détective consultant qui assiste la police à titre gracieux pour le simple plaisir de mettre en ébullition son cerveau de génie plutôt dérangé au niveau social... Il est accro aux SMS et beaucoup au sein de la police pensent qu'il finira un jour par mettre lui-même ses dons en action pour commenter un crime. 

Jusqu'au jour où... Tout chamboule! Lorsque débarque dans sa vie le docteur John Watson. 

Fraîchement revenu d’Afghanistan, ce dernier est traumatisé et meurtri par ce qu'il a vécu sur le champs de bataille... C'est tout du moins ce que son psy pense et ce que sa claudication tend à démontrer.
Quoi qu'il en soit, il advient rapidement au cœur de l'histoire que le docteur Watson rencontre le grand détective Holmes... C'est là le début d'une grande histoire... De colocation!

Voilà comment s’enclenche la série! Voilà comment les deux personnages principaux aux caractères si opposés vont se lancer dans la plus grande aventure de leur vie : leur amitié!

Aventure pour Sherlock qui ne pensait jamais pouvoir apprécier quelqu'un autant que John... Même si celui-ci ne lui avoue pas ainsi!
Aventure pour John qui se doit de passer par de biens durs moments, qu'il affronte haut la main par amitié pour l'homme le plus infernal, odieux, pénible... (Les termes sont nombreux et tous aussi désagréables!) que la Terre puisse porter!

Mais j'y pense, et vous ne me le disiez pas, petits malins... Pas une fois je n'ai mentionné le nom des deux acteurs principaux de talent qui interprètent avec un indéniable brio les deux membres du... Ben oui, du duo quoi!

Comme quoi les personnages sont si puissants qu'ils ont une légère tendance à évincer leur incarnation...

Quoi qu’il en soit, il faut réparer cette demie injustice! D'autant plus qu'à mes yeux, rarement il fut un casting à ce point excellent pour endosser de tels monuments. 

Sherloch Holmes est incarné par le grand brun aux yeux bleus plus connu sous le nom de Benedict Cumberbatch, mais aussi autrement nommé Khan ou encore Smaug... J'en passe et des meilleurs!

Le docteur John Watson s'est glissé quant à lui dans la peau de Martin Freeman, le généreux petit blond devenu en deux films (bientôt 3!)  le plus connu des hobbits! Cela entre autres rôles de qualité!
Et ce n'est là que la toute première partie d'un excellent casting à la hauteur de la réputation de l'oeuvre de Conan Doyle...

Tout ça pour dire que ce post commence déjà à être bien long et qu'il n'effleure pourtant que la surface de cette série de grande qualité comme la télévision britannique sait en proposer (oui, je sais, je suis un peu de parti pris!)...

Il devient évident qu'un seul post ne sera pas suffisent pour aborder correctement ce sujet au cœur du sujet plus vaste qu'est le personnage de Conan Doyle et ses adaptations.

Qu'à cela ne tienne! Ce Sherlock moderne et pourtant tellement... Sherlock quoi! reviendra... 

Je pressens une présentation épisode par épisode! Enfin, si cela vous convient, chers amis lecteurs!

lundi 14 avril 2014

David Tennant... Pourquoi lui?

Oui, pourquoi lui?


Pour être parfaitement honnête, je dois avouer que je me pose toujours un peu la question. J'ai vraiment très envie de vous répondre "parce que" et voilà tout! 

Parce qu'il a réussit à m'offrir absolument tout ce que je recherchais chez un acteur? C'est une évidence!

Parce qu'au delà de son jeu, il est parvenu à me convaincre qu'un acteur ne valait pas seulement pour ses personnages mais aussi pour ses qualités humaines? Très probablement!

Parce que son sourire et son sourcil ont réussit à me faire craquer en un épisode? Oui! 

Je crois que je pourrais m'arrêter là et vous quitter sur "David Tennant regroupe tout ça alors j'en suis devenue fan!".


Mais cela ne serait pas vraiment professionnel de la part d'une personne qui a poursuivi de longues études en audiovisuel.

Je crois qu'après réflexion, David Tennant est parvenu à me combler "audiovisuellement" parlant. Quand je pense que je n'avais jamais entendu parler de lui avant et qu'il demeure encore à l'heure actuel un nom assez peu répandu en France... (enfin, plus tant que ça, grâce à l'incroyable série Broadchurch, événement télévisuel sur France 2 en février!)


Je ne pense pas qu'il soit ici utile de développer des éléments. Il est très facile d'en apprendre plus sur cet excellent acteur qu'est Monsieur Tennant en allant sur Wikipedia, IMDB ou encore mieux, sur RTC

Ce que je préfère réellement aborder ici, c'est le fait que ce touche-à-tout de talent a réussit à m’accrocher. Tout d'abord par une série, Doctor Who, que je désirais voir avec beaucoup d'insistance et absolument pas à cause de lui (mais à cause d'une actrice, Alex Kingston, alias River Song, qui demeure encore aujourd'hui une de mes actrices préférées et ce depuis la série Urgences).

En fin de compte, c'est lui qui m'a touché au cœur en seulement deux épisodes avant de me scotcher (scottishiser devrais-je dire, eh oui, il est écossais!) définitivement au fil des saisons. L'envie d'en découvrir plus sur lui n'est pas arrivée tout de suite, cela a prit un certain temps... Au moins deux ans pour tout dire...


Et puis, je me suis lancée, acceptant de faire face à cette nouvelle période de ma vie qui me faisait un peu peur, car je ne l'avais jamais expérimentée, à savoir "être fan"!
Je ne savais pas à quoi j'allais devoir faire face. Deviendrais-je une hystérique prête à crier et arracher les vêtements de mon idole? Pour tout dire, cela m'effrayait réellement. 

Puis, je suis arrivée sur RTC (Royal Tennant Company), le forum français dédié à l'acteur. 
Et au lieu de devenir hystérique, je suis devenue Loony! Et j'en suis aujourd'hui très fière!

La différence entre Loony et Hystérique? Très simple, la fan Loony de David Tennant est un être doucement déjanté. Elle sait et comprend pourquoi elle aime l'acteur. Mais pas dessus tout, elle le respecte! Elle respecte l'acteur, elle respecte l'homme... Et les autres fans!

Certes, elle serait capable de crier à la vue de son acteur préféré lors d'une séance d’autographes à la stage door. Mais en aucun cas elle ne lui sauterait dessus si elle le voyait dans la rue. C'est en tout cas ce qui m'est ressorti de mes trois années en tant que membre active de RTC.

En tout cas, en fin de compte, les deux points les plus importants que je retiens, c'est que, : 

Premièrement, en tant que fan, j'ai le plus grand désir de découvrir un maximum de choses sur la carrière de mon acteur favori, et pour le coup, sans vraiment le vouloir, j'ai réellement bien choisi : séries, cinéma, théâtre, audiobooks, voix off et même à présent voix de jeu vidéo... C'est vraiment une source infinie de découvertes culturelles en tout genre, un pur bonheur. 

Et deuxièmement, jamais je n'avais accepté autant une passion. Elle fait partie de ma vie! Et je ne suis pas prête de la mettre de côté, oh ça non!

Finalement, en en parlant ainsi, je commence à comprendre pourquoi et comment je suis parvenue à intégrer un acteur ! Une bien belle révélation... La vie de Loony a vraiment de bien agréables côtés... Sans parler du nombre de belles rencontres que j'ai pu faire grâce à lui!... Dont certaines, je le sais, sont pour la vie!

Bref, en fin de compte, ce que j'aimerais grâce à ce post, ce n'est pas tant répondre à cette question finalement insignifiante... Mais dire :

Thanks you Mister Tennant! 

Oui, merci à vous! Merci tout simplement d'exister et d'être aussi merveilleux! Et merci d'avoir ouvert ma vie à de si belles rencontres !