vendredi 2 mai 2014

La trilogie Cornetto : Vous aimez les glaces? Vous allez être servis!

Un Cornetto, rien de mieux pour supporter une attaque de zombies! 

Un Cornetto, l'idéal pour s'intégrer comme nouveau policier dans une petite ville de la campagne anglaise! 

Un Cornetto, pour faire face à la fin du monde, votre dernier rempart!

Quoi? Mais, qu'est-ce qu'elle raconte, celle-là? Elle a perdu la tête, elle a péter un fusible...
C'est bien possible!

Parce que la trilogie totalement déjantée d'Edgar Wright a de quoi vous mettre la tête sans dessus-dessous!

Déjà, parce qu'au final, aucun des trois films n'a de réel rapport avec les autres, si ce n'est le casting, le réalisateur/scénariste et... Les Cornettos!

Finalement, le terme Trilogie se rapporte uniquement au fait que les glaces apparaissent au moins une fois dans chacun des films, c'est l'unique et réel point commun.

Parce que, sinon, en ce qui concerne les histoires ou mêmes les titres, pour trouver un lien, vous pouvez aller vous rhabiller!

Shaun of the dead (2004)

Hot Fuzz (2007)

 The world's end (2013)








Mais trêve de discussion glacière! 

Tout cela peut vous sembler parfaitement farfelu au premier abord... D'accord, au deuxième aussi... On dépasse même facilement le troisième degré... Mais si nous décidons de piocher plus loin (à coup de pelle?), il y a de quoi s'étonner de la finesse de l'écriture (Finesse... My, le terme lui-même est un paradoxe...) et sa subtilité. La précision des scénario, la construction des scènes calculées au millimètre, des gags précis toutes les minutes!




Il est évident que les trois films maîtrisent parfaitement les sujets qu'ils osent tourner en dérision. Et quand la comédie permet de caresser dans le sens du poil des genres aussi variés que les les films d'horreur, policiers ou de science-fiction, on parvient à attendre des sommets de drôlerie saupoudré d'émotion et d'un hymne à l'amitié, force qui dépasse toutes les crasses que le destin peut vous mettre dans les pattes. De quoi vous faire passer du rire aux larmes... Larmes de rire et larmes d'émotion pures, qui viennent vous frapper quand vous l'attendez le moins... 



Ces films portent en eux la beauté d'un bijou qui pourrait apparaître comme étant du toc au premier regard... Et qui se révèle être un pur joyau. Oh oui, ces films sont de vraies pépites, pleines d'une tendresse et d'une réflexion profonde sur ce qui compte réellement dans la vie. 




Excusez moi, je tombe dans le sentimentalisme... Mais c'est tellement vrai.

Enrobées d'un belle couche de comique, parfois un peu gras, ces trois douceurs coquasses, vrais monuments de la comédie britanniques, finissent par faire digérer des ressentis que nous avons tous en nous : reconnaître l'amour sous toutes ses formes, pour sa mère, son beau-père, pour son coéquipiers, pour sa bande d'amis. Ou encore aide à admettre que les parents n'ont pas toujours raison. Et surtout, surtout, que la perfection n'est en fin de compte qu'une illusion. La désirer plus que tout mène à perdre précisément ce que nous désirons le plus, que ce soit l'amour ou un le prix rêvé pour son magnifique village sans ombrage. L'équilibre parfait n'existe pas et il fait le monde tel qu'il est. La perfection ne se trouve que les yeux de celui qui la perçoit en tant que telle, par exemple, dans une amitié, aussi zombiesque ait-elle pu devenir. 
Ces films sont un hymne à la tolérance et nous rappellent de ne pas renier qui nous sommes réellement. 

Portés par un duo d'ami champion du rire, Simon Pegg et Nick Frost, ces films regroupent un casting d'une telle qualité... Comme si (presque) tous les plus grands noms du cinéma outre-Manche avaient décidé de se donner rendez-vous pour apporter leur pierre (attention à la chute) à cet édifice aux fondations bien ancrées.

Oui, je ne peux plus me cacher. J'adore cette trilogie. Je l'avoue. Je ne remercierai jamais assez mon amie Mina de m'avoir parlé de cette lutte acharnée d'un homme contre les zombies, genre qui n'est pas du tout à mon goût... Normalement...

C'est pourquoi chacun des films obtiendra une présentation en bonne et due forme ainsi qu'une réflexion sur la notion de genre et de parodie. Cependant, ce point de vue réfléchit n’empêchera pas de repasser en revu les meilleurs moments (ça, ça va être dur! Tout est tellement bon!), les répliques plus que cultes... Bref... Les amis, je vous le dis, vous n'avez pas fini de manger des glaces!

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