samedi 23 août 2014

The D day est arrivé!

D comme Docteur, Doctor Who bien évidemment! Eh oui, aujourd'hui sonne le début de la toute nouvelle saison de notre chère série! Plus de 8 mois d'attente, depuis Noël! De quoi nous faire donner naissance à un beau bébé! Peut-être un peu prématuré. Mais gageons que Peter Capaldi nous donnera un bien joli nouveau né!
Le temps est donc arrivé pour nous de découvrir en bonne et due forme ce nouveau Docteur. Nous avons
déjà eu de nombreuses incursions de son visage depuis plusieurs semaines déjà. Nous appâtant avec délice et une pointe d'appréhension vers une nouvelle version de notre personnage favori, plus sombre, mais aussi peut-être plus profonde... En ligne droite avec ce que nous a offert Matt Smith au moment de son départ en fin de compte!

Le temps nous est donc à présent compté avec de nous retrouver en tête à tête avec un être que nous pensons connaitre.

Pour être tout à fait honnête, j'espère au fond de moi découvrir une facette du Docteur que nous n'avons pas encore eu la possibilité d’apercevoir, tout du moins au fil de la nouvelle série. A mes yeux, monsieur Capaldi a tout pour nous offrir un Docteur qui capable d'entrer dans les mémoires. Sa prestance en impose déjà sans en avoir vu beaucoup. Bien que nous ayons déjà eu la joie de le voir à deux reprises dans le whonivers!
Et sa connaissance de la série, son amour devrais-je dire, est un point qui est à prendre en compte. Quand on se retrouve à incarner son héros d'enfance, je parierais que notre première volonté est de le respecter au plus au point et de lui apporter le meilleur de nous-même! Et de ce que les première images de Peter Capaldi ont montré, je mettrais presque ma main à couper (courageuse mais pas téméraire!) que c'est ce qu'il à fait, lui conférant tout son potentiel d'acteur agrémentée de cette touche en plus du gamin qui se cachait avec joie et angoisse derrière son canapé.

Je suis aussi très impatiente de revoir ma chère Clara! Oh oui, ma petite Clara! Jenna est une actrice excellente dont l'énergie et la qualité de jeu m'a marqué dès sa première apparition. Ma compagne favorite aux côtés de Donna! Oui, elle a gagné en galon la petite, et elle a de quoi. Sa fraîcheur, son franc-parlé et sa douceur m'ont beaucoup marqué et son duo avec son premier Docteur constitua un couple parfaitement assorti. Elle n'a fait qu'une bouchée d'Amy à mes yeux!

Cependant, j'espère au fond de moi que sa rencontre avec cette nouvelle incarnation du Docteur ne sera pas de tout repos. Non pas que je désire la faire souffrir, pauvre petite, oh que non. Mais une approche moins fusionnelle entre les deux serait beaucoup plus intéressante à découvrir. Marre des compagnes qui adulent d'office le Docteur? Peut-être! Elle avoue elle-même ne plus vraiment être certaine de qui est encore ce Docteur! Que cela apporte un peu de piquant et de retournement de situation.

Par contre, si il est une chose! Certes, cela ne demeure qu'une rumeur... Mais si Clara devait faire ses adieux à Noël, j'en serais vraiment navrée. Toute sa première phase, sa première saison, était basée sur son côté fille impossible. Son grand secret a été révélé, grand bien nous en fasse... Mais n'oublions nous pas que la fille impossible recèle aussi une facette tout à fait possible, et non moins intéressante! La saison 8 annonce déjà plus de découvertes à ce sujet, sur sa vie privée, son travail... Mais un personnage aussi intéressant que Clara, avec autant de potentiel mériterait, à mes yeux, au moins une saison de plus!

Mais comme je l'ai, cela n'est qu'une rumeur, que personne n'a encore conformé! Alors je garde espoir de laisser son temps à ce nouveau duo de se former, et que malgré les querelles auxquelles ils risquent de se confronter, j'espère profondément qu'elle demeurera plus longtemps à ses côtés!

Et une dernière petite chose! C'est une grande joie de retrouver notre trio victorien, qui constituera, avec Clara, le groupe permettant le passage de témoin. Ils nous offrirons leur regard sur ce nouveau Docteur, nous permettant d'accepter avec une facilité accrue ce nouveau visage! Serait-ce parce qu'il est tellement différent de ses prédécesseurs que nous en auront réellement besoin? (le 11ème n'a pas connu cela, rencontrant sa nouvelle compagne, Amélia, immédiatement après sa régénération!). Je l'espère vraiment et je croise les doigts!

Quoi qu'il en soit! DOCTEUR, NOUS SOMMES TOUJOURS AVEC VOUS!

lundi 14 juillet 2014

Trailer version longue : 1min06 à ne pas manquer!

Si vous êtes whoviens, vous devez déjà être au courant de la nouvelle. Hier soir, mi-temps de la finale du mondial, la BBC a diffusé une version longue de la bande annonce de la saison 8 de Doctor Who!

Que pouvons nous alors dire de cette vidéo? Plein de chose à n'en pas douter. A propos de plein de choses, c'est aussi une évidence! Du nouveau Docteur, premièrement, de sa relation avec Clara aussi. Des créatures à venir. Des personnages de retour dans nouvelle phase de l'aventure... Mais aussi et surtout un concentré d'énergie! Et qu'il regroupe en partie des images déjà vues dans les précédents trailers, version courte!



Bien, ce qui va suivre va être le fruit de mon imagination débordante. Spéculations sur le futur ( et le passé et le présent... Of course) d'une série et d'une saison qui entre dans une nouvelle ère.

Ces 1min06 révèlent-elles (sans le dévoiler les intrigues) toute l'énergie de la saison à venir? Je l'espère... Mais développons un peu, si vous le voulez bien! 

Cette bande annonce comprend toute l'énergie et la puissance que l'ont connait à la série depuis son retour en 2005. Avec peut être un supplément, excessif, explosions. Le tout accordé à des effets de ralentis antagonistes qui appuient à la fois l'énergie de ce début de vidéo et impose un rythme d'une lenteur singulière, typique des bandes annonces de blockbusters, plongeant le spectateur dans une ambiance tout à la fois oppressante, créant en lui (c'est ce que j'ai ressenti en tout cas) une envie d'accélérer les choses pour en arriver au point d'orgue de ce trailer : découvrir enfin le Docteur! Cependant, vous serez peut-être d'accord avec moi, mais pas de régénération sans explosions. La régénération en tant que telle, vu lors de l'épisode de Noël, a été plutôt soft à ce niveau. On se rappellera de celle du 10ème en 11ème Docteur, au milieu d'une pluie de flammes et d'étincelles. Cette bande annonce nous plonge dans une nuée semblable dès les premières images. Cela correspond-t-il à la suite immédiate de la régénération ou nous plonge-t-il plus loin
dans les intrigues de la saison... Seul l'avenir nous le dira!

A cette envolée lumineuse se mêle des sons proches de ce que l'ont peut entendre dans la saga Transformers. Ces grincements singuliers si spécifiques des transformations des robots. Ce son 

Une chose aussi qui m'a marqué. Le fait que le premier visage qui apparaît durant cette bande annonce (hormis cet œil robotique bleu si caractéristique, qui pourrait confirmer les impressions sur la voix rauque, dont on dit qu'elle serait celle de l'un des ennemis bien connu de notre cher Docteur... Bon OK, Davros, voilà, c'est dit... Mais rien ne le prouve! ) est celui de Clara, en gros plan. La jeune compagne du Docteur est devenue le lien, elle constitue le passage de témoin... Et le point de référence (comme l'est tout compagnon). Ce que nous n'avions pas connu dans l'histoire de 11th du fait qu'il se régénérait seul et laissait tout derrière lui! Et que, en y réfléchissant un peu, en fin de compte, ce que Moffat (oui, toujours lui) à essayer (avis perso) de combler en plaçant une enfant, la petite Amelia, que l'on a vu indirectement grandir en un seul épisode. 

Mais pour revenir à Clara, et ce n'est pas la suite de la vidéo qui me fera mentir, elle est définitivement la clé de voûte de ce trailer. La première a apparaître, celle qui émet des doutes à propos du Docteur, celle qui se pose des questions et celle qui reconnait se trouver face à un dilemme en regardant celui qu'elle pensait connaitre. 
Les images de la jeune femmes sont multiples, parfois rapide, comme sur le gros plan que vous pouvez voir ci-dessus, parfois toute autre, montrant la compagne du Docteur marcher dans l'obscurité à la recherche de... De celui qu'elle vient de perdre? C'est une possibilité pour la Fille Impossible!

Et lorsque le Docteur arrive enfin, précédé d'une image particulièrement sombre d'un homme, tournevis sonique en main... c'est au milieu du projection de lumière, d'étincelles jaillissantes de partout, pratiquement en ombre chinoise, dans un effet de ralenti spécifique marquant encore plus la puissance visuelle de cette image, de cette "naissance" dans la douleur. La voix nasillarde et rauque appuyant le fait que cette vie ne changera en rien des autres : La vie échoue de nouveau

Puis, soudain, la phrase, celle que tout passionné de la série attend, celle qui sonne comme un baptême : "Je suis le Docteur!". Les mots magiques qui, d'un coup, intronise la nouvelle incarnation comme étant bel et bien le Docteur! Cette réplique majeure s'accorde avec un regard caméra, appelant le spectateur à adopter ce nouveau visage, la musique appuyant ce regard d'un coup de synthé. Et dans ce regard, loin de la candeur enfantine que pouvait parfois porter les précédentes incarnation, le 12ème Docteur s'impose immédiatement comme étant une version plus sombre, pus torturée... Le regard d'un homme de plus de 2000 ans, portant avec lui le fardeau de nombreuses erreurs accumulées (ce n'est pas moi qui le dit, ce sont ses mots, juste un peu accommodés à ma sauce!)
Cependant, comme il le dit lui même,  il en responsable comme il l'annonce à celle qui demeure sa compagne... Il semble temps de faire quelque chose non?!

Entre cette adresse à la jeune femme et la phrase type "I'm the Docteur!", toute une multitude de créatures s'interposent avec toujours plus d'action et d'étincelles. Ce Docteur semble né sous l'emblème de l'énergie et du feu, dirait-on. Peut-être pour se préparer aux ténèbres vers lesquelles il prévoit de s'envoler... Car lorsque Clara lui demande où ils vont, il lui répond avec conviction et gravité : Vers l'obscurité! 

Quelle est cette obscurité, seul l'avenir nous le dira! Cependant, cela prouve la noirceur plus profonde qui semble entourer cette nouvelle saison. Ce jeu de clair-obscur, symbolique de la confrontation interne de ce
nouveau Docteur!

La suite de cette vidéo s’accélère soudain au rythme de la musique. Des séquences courtes, contrastant avec la lenteur quasi oppressante du début. Le Docteur et Clara se lancent dans de nouvelles aventures, retrouvant d'anciennes connaissances, emblématiques des précédents saisons, dont Madame Vastra est ici la représentante. Clara chute, le Docteur chevauche, le rythme s’emballe, les images se multiplient, un dinosaure traverse l'écran (Un T-Rex en plein Londres, cela à de quoi intriguer, n'est-il pas!). Le Tardis vole de manière désordonnée, des Daleks envahissent l'écran...

 Et puis soudain, tout se calme. A bord du Tardis, le Docteur pose la question que tout le monde se pose concernant ce nouvel homme. Et que les images, sombres, angoissantes pour certaines, et que la voix dérangeante est venue appuyer de son appréciation.

Clara dites moi, suis-je un homme bon?

Et la réponse tombe, la jeune fille expliquant d'une voix hésitante :
Je… Ne sais pas

Que dire de plus après ça... La question demeure toujours là même : Qui est le Docteur? Et elle demeure toujours en suspend. Mais cette fois, à celle-ci, s'ajoute un qualitatif. Le Docteur est il un homme bon. On aurait envie de répondre oui, connaissant l'ancienne version. Mais celui-ci, l'est-il tout autant?

Le plus grand mystère reste en fin de compte entier. Cela n'a rien à voir avec quelle menace sera là, de retour ou nouvelle arrivée, quelle planète sera visitée... Quelle aventure attendra nos héros. Non, le grand mystère, celui pour lequel nous attendrons fébrilement une réponse, sera : Le Docteur est-il toujours un homme bon?!

Merci à Gallifrance pour m'avoir permit d'utiliser leur vidéo version sous-titrée!

dimanche 13 juillet 2014

Jeu Part five

Une fois de plus, le démon des photos a frappé. Ma chère Idwy n'a pas été tendre avec moi, je dois l'avouer... (Mais oui, j'adore toujours!) Ou plutôt, si elle l'a été... Enfin à vous de décider. Quoi qu'il en soit, je vous souhaite une bonne lecture!


Disclamer : Vous connaissez la chanson!

Le Diable au corps


Quelque chose clochait depuis leur retour à Londres. Quelque chose clochait, mais il n'arrivait pas vraiment à mettre le doigt dessus. Rien ne semblait vraiment inhabituel. Pas de cris, de hurlements, de pleurs et de journalistes tentant de couvrir le dernier événement. Pourtant, il ne cessait d'en démordre, il se passait quelque chose.

Il regarda Rose. Elle ne semblait rien remarquer d'exceptionnel. Le Docteur et elle s'étaient posés près d'un centre commercial à quelque distance de l'appartement de Jackie. Le Tardis reposait dans un petit square. Ils étaient en train de marcher gentiment bras dessus-bras dessous.

Mais au fond des cœurs du Docteur, il y avait toujours quelque chose qui clochait. C'était probablement dans les détails que cela se passait. Mais même en se concentrant, il ne parvenait pas à repérer quoi que ce soit d'exceptionnel.

Ils arrivèrent à Powell Estate. Un jeune homme les croisa en courant, montant quatre à quatre les escaliers menant au deuxième étage de l'immeuble de Jackie. Il frappa à une porte et se précipita à l'intérieur, un sourire béat sur le visage.

« Ah l'amour... » Ne put s’empêcher de lancer Rose. 

Le Docteur la regarda avec étonnement.

« Quoi ? Une remarque comme une autre... S’esclaffa-t-elle. Depuis le temps que Marc fait sa cour à Michelle, il était temps qu'elle le remarque. C'est un gentil garçon et si je... Si je n'avais pas été avec Mickey... »

Le Docteur avait remarqué l'hésitation de sa compagne mais se retint de la relancer sur le sujet.

Lorsque Rose commença à son tour à monter les escaliers, elle manqua de se faire percuter par une autre de ses voisines.

« Francine ! » Lança joyeusement Rose.

« Oh... Salut Rose... Pas le temps, Erwan m'attend... »

La jeune femme laissa passer son amie pressée, les yeux ronds. Le Docteur remarqua l'étonnement de sa compagne :

« Ah l'amour ? » Demanda-il.

« Ben... Vous pouvez le dire... Francine n'a jamais pu encadrer Erwan, elle l'a toujours trouvé bien loin de ses préoccupations en matière d'hommes, si vous voyez ce que je veux dire. »

« Oh... Le cœur a ses raisons que la raison ignore ! » Lâcha le Seigneur du Temps après avoir lancé un petit rire joyeux.

Arrivée à la porte de la maman de Rose, celle-ci commença à mettre la clé dans la porte – elle ne s'en était jamais défait. Mais le pan de bois s'ouvrit brutalement, Jackie se dévoila dans l'encadrement de la porte... Puis tira le Docteur par la manche et l'amena à l’intérieur, laissant sa fille, bouche bée, sur le palier.

« Maman ? » Lança-t-elle.

Mais sa mère était déjà en train d'embrasser fougueusement le Docteur, celui-ci essayant tant bien que mal de d'échapper de cette situation embarrassante.

« Maman... » Cria Rose. Mais Jackie lui ferma la porte au nez.

À présent enfermé dans l'appartement, Jackie toujours accrochée à lui, le Docteur mit enfin le doigt sur ce qui le turlupinait tellement depuis son retour sur Terre.

« Jackie... S'il vous plaît... Jackie... Vous voulez bien arrêter... » Essayait-il de dire entre deux assauts enflammés de la mère de sa compagne.

« Oh vous... » Ne cessait-elle de dire quand elle ne l'embrassait pas. Et sa force était impressionnante. Il décida d'employer les grands moyens à défaut de la force. Il n'aurait pas voulu blesser Jackie et ce même si leur relation, précédent cet emballement, n'était pas toujours placée sous les meilleurs hospices.

Le Docteur plaqua Jackie contre un mur. Elle essaya de l'attirer à elle. Il ne se laissa pas faire et, après maintes manipulations dont il aimerait oublier l'existence, il finit par enfermer Jackie dans la salle de bain.

Elle frappa de toute ses forces contre la porte, mais un coup de sonique sur la poignée finit de la bloquer dans la pièce d'eau.

« Oh Docteur, s'il vous plaît... Laissez moi sortir » Supplia la femme, mais il ne prêta aucunement attention à ses demandes et retourna chercher Rose, avec quelques précautions.

« Aucune envie de me sauter dessus ? » Demanda-t-il avec soin.

« Pas le moins du monde ! Lança Rose avec humour... (Pas certain que ses pensées soient aussi platoniques... Mais rien ne lui donnait cependant envie de plonger à corps perdu sur le Docteur à l'instant même!) Que se passe-t-il, Docteur ? Qu'est-ce qu'il arrive à ma mère ? »

« Qu'est-ce qu'il arrive à tout le monde, devrions-nous nous demander... »

Il ne finit pas sa phrase, laissant parler la ville à sa place. Depuis la rambarde, il vit des femmes se jeter littéralement sur un homme alors qu'une autre sautait sur le dos d'un pauvre monsieur qui semblait ne pas savoir quoi faire.

Le Docteur attira Rose à l'intérieur et ferma la porte à clé. La jeune femme pouvait entendre sa mère chouiner depuis la salle de bain des mots doux pour essayer d'amadouer le Seigneur du Temps. Peine perdue, si il était encore besoin de le mentionner.

« Que se passe-t-il ? » Recommença Rose, observant son ami s'élancer sur l'ordinateur de Mickey posé dans le salon. Encore grand ouvert, quelque chose disait au Docteur que l'ami de Rose avait du passer chez Jackie pour lui montrer une découverte importante... Et qu'il avait fini par s'enfuir en courant devant... Eh bien... Probablement devant les assauts effrénés de Jackie.

Exposant son idée à Rose, cette dernière ne pu s’empêcher de plaquer sa main sur sa bouche en signe de dégoût. Imaginer son petit ami repousser sa mère effrontée... Elle connaissait les penchants de Jackie pour les beaux garçons... Mais Mickey tout de même. Il n'entrait pas dans la compétition, il était à sa fille!

Puis soudain, un craquement violent fit sauter la porte de la salle de bain de ses gonds. Jackie se précipita dans le salon, ignorant avec superbe la présence de sa fille. Le Docteur lâcha son sonique, qu'il était en train d'utiliser pour améliorer les capacités de l'ordinateur de Mickey. Puis Jackie s'agrippa une fois de plus au cou du Seigneur du Temps, le poussant sur le canapé...

Rose se réveilla en sursaut. Assise dans son lit, elle était aussi essoufflée que si il venait de faire le plus terrible des cauchemars. L'image de sa mère et du Docteur, étendus sur le canapé de l'appartement de son enfance ne voulait pas la quitter. Puis elle commença à partir dans un fou rire. Où avait-elle bien pu pêcher une idée pareille?

Quand, tout à coup, elle se rappela une lecture... Sur la signification des rêves...

mardi 1 juillet 2014

Jeu Part four

Ce tour-ci est un tour un peu différent. Cette fois-ci, à mon grand plaisir, les rôles ont été inversé, j'ai proposé à mon amie très chère IDW2GO une photo. En quelques minutes, elle nous offre le cadeau de ce petit texte... Il faut avouer que je ne lui ai pas facilité la tâche avec cette photo :

Photo proposée par Aurélie
A mon humble avis, mon inestimable amie a relevé le défi haut la main!

Inoubliable

Sa Sérénissime Majesté Élizabeth d'Angleterre, Lumière de l'Empire et fiancée du Docteur observait les trois hommes. Elle fronçait les sourcils et détaillait les trois personnes, depuis les souliers jusqu'à la dernière mèche de cheveux.

"Vous êtes le Docteur?"

"Oui." répondit War Doctor.
"Oh, non! Pas encore cette question!" se plaignit Eleventh.

"Vous le savez bien." répondit Tenth avec chaleur et un clin d’œil.

"La même personne? Vous vieillissez différemment? Vous changez de visage à mesure que les années passent? Vous êtes donc le plus jeune (en pointant Eleventh) et vous le plus vieux (en pointant War Doctor). Et vous... vous êtes juste parfait (en pointant Tenth)."

"Ehm... eh bien..." balbutia Tenth.

"Ce qu'il veut dire, coupa Eleventh, c'est que la modestie qu'il ne possède pas est sur le point de lui faire dire qu'il se trouve effectivement parfait. En fait, je suis le plus âgé et 'Grand-Dad' est le jeunot."

"Vous vieillissez à l'envers donc!" s'exclama Élizabeth avec étonnement.
"Je vais vous expliquer les choses clairement." intervint War Doctor. "Nous vieillissons avec le même visage, mais au moment de notre mort, nous... changeons de visage. Et de corps. Nous possédons ainsi plus d'une vie. Je suis à ma neuvième vie. Lui en est à sa onzième et lui à sa douzième."

"La même personne en plusieurs exemplaire! Et il n'y a pas aucun doute que vous êtes le même homme?"

"Aucun." promit Eleventh.
"Alors vous vous rappelez que nous nous sommes fiancés." dit-elle en foudroyant du regard Eleventh. "Vous le saviez depuis le début de ces événements." ajouta-t-elle avec un ton de reproche.

"Eh bien... les événements sont un peu compliqués et influencent ma mémoire alors..."

"Et que pensez-vous de ce futur où vous serez le co-souverain du plus grand Empire du monde?" demanda-t-elle avec un coup de fouet dans la voix à l'égard de War Doctor.
Avec sa veste de cuir, sa barbe grise, ses yeux tristes et sa voix chevrotante, l'individu semblait moins agréable et fringant que la version en vêtements rayés. Qu'importe. Sa propre beauté se fanerait un jour, mais dans un jour très lointain grâce à Dieu, et les cheveux gris et les rides se mettraient de la partie.

"Vous voulez dire que vous ne vous souvenez plus de votre promesse d'épousailles?" demanda-t-il à Eleventh.

"Je m'en souviens parfaitement bien, moi." promis Tenth avec calme.

"Mais lui a oublié. Ou il a pris cet engagement de fidélité éternelle un peu à la légère." rétorqua la Reine.

"Je suis désolé." dit Eleventh.

"Ce n'est pas entièrement sa faute." fit Tenth.

"Ah non? Serait-ce la mienne?" s'exclama la Reine.
"Jamais de la vie!" s'écria Tenth. "Mais les événements mettant en jeu plusieurs versions du même Seigneur du temps ont tendance à devenir... ehm... timey wimey."

"Ce qui ne veut rien dire du tout, vous en conviendrez." confia War Doctor.

"J'ai une solution pour vous forcer à vous rappeler ces instants." affirma la Reine.

"... vraiment?" dit Tenth avec une certaine crainte.

"Oh non... pas encore..." gémit doucement Eleventh en fermant les yeux.
War Doctor se mordait l'intérieur de la joue et ses yeux pétillaient de malice, voyant déjà comment Élizabeth réagirait.

"Mon amour, il faut rendre ses instants inoubliables. Et pour commencer, venez un peu par ici."

Elizabeth enroula ses bras autour du cou de Tenth et l'embrassa passionnément, mettant toute son ardeur et son amour à effectivement rendre ce moment immortel. C'était le mieux qu'elle pouvait faire sans enlever sa robe.

Et l'idée lui vint que si elle épousait le Docteur, elle aurait à sa disposition, en théorie, une douzaine d'époux différents. Doux Seigneur... est-ce que son lit serait assez large pour une telle nuit de noces? Et pendant que ses lèvres touchaient celles de Tenth, elle se dit que, pour le moment, le corps de celui-là était suffisamment mince pour ne pas avoir besoin de commander un lit plus grand.

Derrière Tenth, Eleventh et War Doctor souriaient de connivence.

lundi 30 juin 2014

Jeu Part three

Hello! Eh oui! Me revoilà pour une nouvelle mise à l'épreuve! Merci Maureen pour cette nouvelle photo. J'espère que ce petit texte te plaira ainsi qu'à vous tous, lecteurs de ce blog!

Photo proposée par Maureen

Disclamer comme toujours: Doctor Who n'est pas à moi...

L'avis du spécialiste


Les raisons qui avaient poussé le Docteur et Donna au vernissage de cette exposition en 2157 à New York demeuraient obscures pour l'un comme pour l'autre. Le Tardis avait décidé que cette réception leur serait probablement agréable. Maintenant qu'ils y étaient, ils ne regrettaient pas de s'y trouver. L'ambiance y était tout à la fois détendue et chic, les visiteurs réellement sympathiques et les œuvres, il fallait bien le reconnaître, intéressantes... Pour ne pas dire étonnantes pour la majorité d'entre elles.

Entre des sculptures immenses, à l'aspect particulièrement déroutant et les représentations symboliques de la nature même des rêves à base de légumes bio poussés sous serre préservée, certains de ces objets inestimables demeuraient des énigmes, même pour un spécialiste comme le Docteur. C'était tout du moins ce qu'il avait dit à Donna. Mais pour le côté spécialiste, il devait reconnaître qu'il avait quelque peu exagéré ses talents. Il n'avait cependant aucunement l'intention de dévoiler cette petite omission.

Tous deux déambulaient, le Docteur se lançant dans des explications lyriques au sujet de certaines œuvres plus anciennes, dévoilant ainsi certaines de ces rencontres avec de grands artistes de l'humanité.

« Cette peinture est étonnante Donna. Vous savez, j'ai rencontré son créateur, Lord Sylvester. Inventeur du mouvement du néoréalisme inversé. »

« Son nom ne me dit absolument rien... Pas plus que son mouvement inversé...»

« Pas étonnant, répliqua le Docteur en riant, il n'est pas encore né à votre époque... »

« Son tableau est pourtant l'un des plus... Normaux... Que j'ai pu voir jusqu'ici... Pas de chou-fleur, de céleri ou autre objet au symbolisme totalement détourné. »

« Hey, ne critiquez pas le céleri, c'est très bon le céleri... »

« Ne me dites pas que vous voulez entrer dans la confédération des mangeurs de légumes... » Pouffa la jeune femme.

« Peut-être pas... Mais... Disons que j'ai été le représentant de l'importance du céleri à travers l'univers... Fut un temps... »

« Nooon... Ne me dites pas que vous portiez fièrement les couleurs de ce légume tout de même ? »

Le Seigneur du Temps ne répondit rien et fixa d'un air assez effrayant son amie.

« OK, vous étiez l'ambassadeur du céleri, parfait ! » Répondit simplement Donna en souriant d'un air sage, quoi qu'un peu amusé avant de continuer : « Bien, que pouvez vous me dire de cette peinture, monsieur le spécialiste en art ? »

Le Docteur lui offrit un sourire retrouvé :

« Hey bien, cette œuvre de Lord Sylvester n'est autre que la première tentative de représenter le monde au travers du prisme déformant de la... »

Continuant ainsi sous le regard visiblement impressionné de Donna, le Docteur ne remarqua pas la présence d'un tout nouveau auditeur. Un homme grand, dans une longue tunique à la mode dans les milieux en vue. Il demeure ainsi sans bouger laissant le Docteur expliquer la puissance des lignes transversales avec toute l'énergie dont le Seigneur du Temps est capable.

Ce fut lorsque Donna fit remarquer à son ami que son verre de champagne était vide que l'homme s'autorisa à les aborder.

« Excusez-moi, j'espère ne pas vous déranger. Madame, monsieur, je me présente, Mister Freston. Propriétaire de cette galerie d'art. J'ai cru comprendre que vous étiez un spécialiste en art, monsieur, que vous possédez même un doctorat. Cela pourrait nous être très utile. Une petite confrontation artistique amicale m'oppose à mon excellente amie Lady Streez. Vos connaissances pourraient permettre de nous départager... »

Le Docteur, incapable de dire non, comme toujours, accepta avec le sourire ce challenge.

« Formidable ! S'exclama Mister Freston en sautillant de joie. Veuillez me suivre, que je vous présente l'objet de notre conflit. »

Donna suivit le Docteur dans une salle attenante, interdite au public. Mister Freston plaça le Docteur face à une une sculpture impressionnante... Qui le laissa bouche bée. Lady Streez le regardait avec un air d'attente impatiente.

« Très bien, cher ami... Que pouvez-vous nous dire de ce petit bijou ? »

Le Docteur ne répondit rien et se frotta le menton d'un air assez embarrassé. Que dire à ce pauvre Mister Freston et son amie ? Que ce morceau de métal déformé, compressé, fusionné à une matière rosâtre, n'a rien à voir avec de l'art ? Que ce qu'ils devant les yeux n'est rien d'autre que le tombeau involontaire d'un infortuné Tyrop dont le vaisseau s'est déformé et à brûlé, lors d'une traversée accidentelle de l'atmosphère terrienne ? Que le pilote de ce taxi de l'espace a du quitter son véhicule d'urgence, le laissant s'écraser sur la planète sans possibilité de faire autrement ? Que ce qu'ils ont devant les yeux n'est rien d'autre qu'une carcasse de voiture compressée...

Bien évidemment qu'il ne pouvait pas leur avouer cette vérité. Que leur raconter comme histoire dans ce cas ? Une dont il a le secret... C'est une évidence !

Le Docteur pouvait voir Lady Streez trépigner d'impatience.

« Hey bien..., Commença-t-il, la main toujours sur le menton. Il s'agit là d'une bien impressionnante chose. Je ne pensais définitivement pas trouvé cela ici ! »

« N'est-ce pas la plus admirable compression que vous n'avez jamais vu ? » S'exclama Mister Freston.

« Certes ! » Répondit le Docteur.

« Pensez-vous qu'il s'agisse d'un original... ? » Demanda la Lady.

« Cela ne fait aucun doute que nous nous trouvons devant quelque chose d'original ! » Lança Donna d'un ton plein de dérision que le Docteur fut cependant le seul à ressentir.

Le Docteur remarqua alors la toute petite étiquette à la base de la sculpture bien involontaire, et l'artiste à qui cette carcasse était attribuée : César. Le légendaire sculpteur français, bien connu pour avoir mit son œuvre entre les mains d'une récompense d'un autre art, le cinéma. Autrement dit, les Césars !

« Hey bien... Mister, my Lady, j'ai l'honneur de vous affirmer que cette remarquable œuvre est belle est bien le fruit du grand César... Un homme extraordinaire, novateur, visionnaire ! Il s'agit d'ailleurs là de sa dernière œuvre, demeurée cachée durant de longues années... »

Donna regarda le Docteur mentir avec toute la conviction dont il était capable. Ce qui convaincu immédiatement le couple d'amateurs.

Son amie lui lança un regard complice accompagné d'un sourire joyeux...

Jusqu'au moment où le Docteur se commença à mêler vérité et mensonge.

« La dernière fois que j'ai rencontré ce grand monsieur, il m'a parlé de son désir de... »

« Que dites vous-là ? » S'exclama avec un ton outré l'hôte de cette soirée.

« Docteur, il serait peut-être temps de ne pas oublier que nous avons à faire ailleurs... » S'écria Donna.

« Certes ! » Répondit le Seigneur du Temps, agrippant la main de sa compagne avant de s'élancer.

« Oh... Vous et votre manie de vous faire remarquer... Incapable de garder vos rencontres pour vous... » Claqua la jeune femme au moment de quitter l’enceinte de la galerie.

« Promis, la prochaine fois, je vous laisse tenir le rôle de la spécialiste en art... » S'écria-t-il en se dirigeant d'un pas vif vers son vaisseau... Déjà que son précieux Tardis avait été un jour prit pour une œuvre d'art moderne, il ne manquerait plus qu'elle ne rejoigne la collection de leur nouvel ami.

Mais jamais ni le Docteur ni Donna ne connaîtrait les raisons qu'avait la boite bleue pour les avoir déposé ici.

mercredi 25 juin 2014

High Five! C'est parti...

Rien n'est jamais insignifiant au sien d'un épisode de série. Et Doctor Who ne déroge pas à la règle bien au contraire. 

C'est pourquoi il m'est venue en tête cette petite idée!

1 épisode, 5 minutes de cet épisode, le tout choisi au hasard. Une analyse, une réflexion sur ce passage... Une bulle, un instant choisi qui à lui seul n'est qu'un élément comme parmi d'autres et qui, bien souvent, en lui-même, n'est pas représentatif de l'épisode. Pourtant, si il est là, c'est qu'il est important. C'est évident. Plus que dans n'importe quel domaine, dans les fictions, les séquences ne sont pas choisies au hasard. Elles sont instructives au cœur de l'ensemble que représente la série dans son intégralité. Même une scène apparemment sans importance peut receler une immensité de points qui, à cet instant, ne représentent rien mais qui, avec le temps vont se présenter comme primordiaux pour la suite de l'histoire... Parfois même des épisodes plus tard en ce qui concerne une série.

C'est pourquoi ici, nous allons nous amuser à cela. Analyser les 5 minutes d'un épisode que le sort à décidé de proposer. Que représentent-elles au sein de l'histoire, qu'apportent-elles à la trame diégétique, comment sont-elles construites?

Tant de choses sur lesquelles je vais tenter de réfléchir... Et que je partagerai avec vous... En espérant que cela vous plaise et vous apporte un regard nouveau et plus pointu sur ce que recèle cette série, que dis-je, ce monument de la télévision!

Pour l'instant ne seront décortiqués que les épisodes de la nouvelle série! Parce qu'il faut bien se limiter... Pour le moment!

Une main innocente a déjà décidé de la première séquence du premier épisode qui sera ici analysé. 

Mais chut... Gardons le secret jusqu'à ce que cette première analyse soit enfin dévoilée!


dimanche 22 juin 2014

Jeu Part two

Quelle chance, une nouvelle grande ami, ma très chère Idwy, a aussi proposé une photo! C'est parti!!!


Disclamer classique: Doctor Who n'est pas à moi (même pas un tout petit peu? Zut... )

Photo proposée par Idwy
Comment mener le Docteur en bateau

Qu'est-ce qu'elle me veut, cette créature ? Pourquoi moi et pas les autres ? Pourquoi ? Comment ? Mais Où est Donc Or Ni Car ? Non... Je m'égare... Quoi que mais franchement... Tout de même quoi...

Voilà ce qu'était en train de penser le Docteur, coincé dans l'allée d'un vieux bus terrien du 20ème siècle. Il ouvrait des yeux éberlués, ne parvenait pas à comprendre à quoi il avait à faire. Quand il avait débarqué sur New Earth, seulement quelques heures plus tôt, il ne s'était pas imaginé se retrouver quelques instant plus tard, allongé sur le sol du véhicule, à écouter le moindre son suspect qui pouvait lui parvenir.

Il avait trouvé cette zone de repli et bien qu'il détestait avoir à se cacher et préférait faire face à ce qu'il devait affronter, il avait à cet instant la sensation que son assaillant était bien supérieur à lui, ce qui ne lui arrivait pas souvent.

Quand il était entré dans ce grand hall pour profiter de l'exposition sur les moyens de transports de la Terre, la vraie, celle d'origine, il y était entré le plus facilement du monde. Sa visite avait été des plus agréable, jusqu'à ce qu'à sa grande surprise et son incompréhension totale, il se retrouve absolument seul dans la salle, entre la réplique d'un bateau de croisière au 1/10 (ce qui prenait la majorité de la place dans cette seconde salle de la visite) et une série de taxis new-yorkais.
L'instant d'après, se rendant compte de sa solitude lorsque son voisin n'avait pas répondu de son grognement habituel depuis le début de la visite, à son exclamation devant la miniature du Titanic (le vrai, pas celui qui avait manqué de s'écraser sur Londres un certain jour de Noël), il s'était retrouvé face à une ombre flottante. Elle s'était précipitée vers lui, ne lui laissant que le temps de baisser la tête.

L'ombre avait décidé de remettre ça une seconde, puis une troisième fois. Le Docteur les avait à chaque fois évité... L'ombre avait alors commencé à virer au rouge, se mettant à grésiller désagréablement et envoyer, par-ci, par-là, des ondes électriques peu engageantes.

Alors il s'était mis à courir. D'après ce qu'il pouvait en voir, cette ombre n'était pas vraiment amicale. Était-elle à l'origine de la disparition des autres visiteurs ? Si oui, comment s-y était-elle prise en si peu de temps ? Les avait-elle désintégrées par jets d'électricité ?
Il était arrivé près de la porte d'entrée de l'exposition et à son grand étonnement, avait remarqué son ami grogneur en parfaite santé à une dizaine d'entrée de la baie vitrée, et en comprenait qu'encore moi sa situation...

Et l'ombre était réapparue, moins rouge que quelques secondes avant. Elle continuait à le poursuivre, lui ! Le Docteur !

Il avait essayé de s'éloigner mais elle le suivait sans perdre de temps dès qu'il essayait de s'éloigner.

Il avait alors tenté la communication.

« Eh, bonjour, je suis le Docteur... Qu'est-ce que je peux faire pour votre... »

Mais l'ombre avait repris sa couleur pourpre éclairée d'étincelles, puis avait tenté de s'exprimer... Un grognement encore plus désagréable que le grand bonhomme gris-vert qui se trouvait avec lui lors de la visite.
« Je n'ai pas bien compris, veuillez m'excuser, vous pourriez être un peu plus... »

Nouveau grognement ! Plus d'électricité ! Un rouge clignotant ! Pas bon !

« OK ! »

Le Docteur s'était remis à courir, empruntant la visite à contre-sens. Dans l'angle, au fond de la salle, se trouvait un bus rouge londonien. Et la brume se trouvait toujours sur ses talons... Avant d'envoyer une décharge dans sa direction.

Il s'était baissé à temps, anticipant une nouvelle salve. Il était entré dans le premier lieu lui permettant une protection primaire... Le bus ferait cage de Faraday.

Voilà comment il s'était retrouvé étendu sur le sol d'un engin d'une autre époque, seul dans une galerie d'exposition, poursuivit par une puissance énergétique qui lui en voulait apparemment personnellement. Et voilà pourquoi il se posait tant de questions.

Ce fut là que la brume chercha à nouveau à s'exprimer. D'abord un grognement, puis une sonnerie stridente... Qui se transforma peu à peu en voix féminine à tendance robotique mais un peu plus agréable et moins agressive.

« Jooohn... Smith... Moooon... Sieur... Joooohn... Smiiith... »

Le Docteur se releva lentement... Les yeux encore plus écarquillés.

« OUI ! » Cria-t-il toujours à l'intérieur du bus.

« Vooous êtes Joohn Smiith ! »

« Oui ! »

Le Docteur se mit sur ses pieds et approcha de la porte du bus. Il sortit la tête avec précaution, visant du regard l'endroit où la voix métallique de la brume provenait.

« John Smith. » Répéta la même voix. Mais à présent, la voix provenait d'une belle jeune femme brune, aux cheveux coupés au carré, les yeux bridés à un point que cela prouvait qu'elle n'était certainement pas descendante que d'êtres humains.

Il ne s'agissait cependant pas d'un être vivant face à lui, mais d'un hologramme. La jeune femme regardait le Docteur avec un sourire figé.

« John Smith, vous êtes John Smith ? »

La voix de la jeune femme était beaucoup plus douce, plus humaine et, surtout, plus liée.

« Oui, je suis bien monsieur Smith ! »

« Monsieur Smith ! Nous avons trouvé votre portefeuille dans la galerie, vous avez du le perdre... Je suis désolée d'avoir essayé de vous intercepter mais... Mais... Mais... »

Le Docteur glissant sa main dans sa poche sans trouver ses papiers psychiques, se mit alors à rire de bon cœur, comprenant soudain le quiproquo de la situation. Et comprenant également que la belle jeune femme, probablement un hologramme d’accueil, devait avoir quelques ratés.

Sortant son tournevis sonique, il le pointa en direction de celle-ci, se rendant rapidement compte de ce qui clochait chez la pauvre petite. Une mise à jour de son système l'avait plus détraqué qu'autre chose, pauvre petite. Heureusement que sa première action était de faire face au Docteur. Habitué à des choses étranges, cela n'avait pas été bien grave pour lui... Mais n'importe qui d'autre aurait sûrement apprécié la nature électrique de la belle Nia, le prénom de cette gentille dame un peu trop emportée !